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France compétences publie deux notes d’études portant sur l’usage du CPF par les actifs. Ces deux notes complémentaires mettent en lumière les modalités de recours au CPF et la cohérence entre les choix de formation et les objectifs professionnels des individus, ainsi que les impacts sur leur parcours professionnels. Les notes d’études s’appuient sur un dispositif d’enquête ponctuel, mené en 2022 en collaboration avec la Dares, et comportant deux volets : le volet dit « entrants » explore les attentes, les difficultés d’accès à la formation ainsi que le cheminement des bénéficiaires vers l’inscription et le choix d’un organisme de formation et le volet dit « sortants » porte sur l’utilité des formations suivies et leurs effets sur le parcours professionnel.

 

Les enseignements de la Note d’études N°9 : Le CPF à l’appui des démarches de mobilité professionnelle des salariés

 

La Note d’études n° 9 montre que la majorité des inscriptions des salariés sur la plateforme Mon compte formation sont motivées par des objectifs professionnels, principalement pour soutenir des démarches de mobilité professionnelle. Les modalités de recours au CPF et le niveau d’implication de l’entreprise diffèrent selon que les salariés visent une évolution interne au sein de leur structure actuelle ou une transition professionnelle à l’extérieur de leur entreprise.

 

Les enseignements de la Note d’études N°10 : Formations, métiers et trajectoires professionnelles dans la mobilisation du CPF

 

La Note d’études n° 10 souligne la cohérence entre les choix de formation et les objectifs professionnels des individus. Elle révèle que les salariés tendent à mobiliser une formation en continuité avec leur dernier métier pour des démarches de promotion ou de mobilité interne. En revanche, choisir une formation visant une certification dans un métier différent de celui occupé à l’inscription, ou utiliser le CPF pour un bilan de compétences correspond davantage à un objectif de reconversion. Par ailleurs, huit à neuf mois après la fin de la formation, près de 40 % des bénéficiaires sont concernés par des changements professionnels tels que changer d’employeur ou de métier, retrouver ou perdre un emploi. Même si les nouveaux métiers occupés après la formation ne correspondent pas toujours aux métiers ciblés, une majorité significative des personnes déclarent utiliser les acquis de leur formation dans leur nouvelle activité professionnelle.

 

Consultez l’intégralité de deux notes d’étude en cliquant ici.