Le cahier des clauses techniques particulières indiquait que l’appel d’offres était « volontairement peu prescriptif sur l’ingénierie de délivrance du service ». Ce parti-pris avait pour intention « d’inviter les opérateurs à innover et à proposer des modalités de mise en œuvre les plus pertinentes et les plus adaptées à un service CEP de qualité ».
Ainsi, il s’agissait d’éviter la « standardisation » en proposant des « unités d’œuvre ».
Sur six unités d’œuvre, trois concernaient l’interaction avec les bénéficiaires du conseil en évolution professionnelle :
- aiguillage ;
- premier niveau de conseil personnalisé ;
- accompagnement personnalisé.
Pour chacune de ces unités étaient indiquées les finalités, les modalités de mise en œuvre, les délais d’exécution, une estimation du temps moyen par conseiller et les livrables requis.
Les trois autres unités étaient liées aux moyens et au pilotage du service :
- initialisation ;
- pilotage et moyens ;
- réversibilité et transférabilité.
Selon l’appel d’offre, chaque opérateur devait également constituer ses équipes d’un directeur de projet, d’un manager, de conseillers dont des conseillers experts en ingénierie de parcours de développement des compétences et d’un interlocuteur dédié de France compétences.
Enfin, France compétences a souhaité insister sur la dimension territoriale des candidats puisqu’il était stipulé que France compétences veillerait à la qualité de leurs « actions de coopération avec les acteurs du territoire ».