Le développement quantitatif de l’apprentissage et les discussions relatives à la détermination des niveaux adéquats de prise en charge de l’apprentissage (NPEC) amènent à s’interroger sur les enjeux de qualité.

Comment réguler les coûts unitaires sans nuire aux résultats
de l’apprentissage ? Faut-il moduler les NPEC en tenant compte de critères de qualité ? Autant de questions qui nécessitent au préalable d’examiner les liens entre résultats de l’apprentissage (taux d’emploi, poursuite d’études, etc.) et coût de revient d’un apprenti.
En s’appuyant, de manière exploratoire, sur les données d’InserJeunes 1 et sur les comptabilités analytiques des CFA, on peut distinguer des catégories de CFA selon leurs résultats en matière d’insertion ou de taux de poursuite d’études. Ces catégories de CFA se distinguent avant tout par leurs caractéristiques propres (taille, part de l’apprentissage dans l’activité, statut juridique, ancienneté) et la nature des formations (spécialités et niveaux).

Les différences de coûts entre ces catégories sont de faible ampleur, mais les « bons » CFA ont des coûts un peu supérieurs aux autres, notamment parce que leurs coûts pédagogiques et leurs coûts d’accompagnement sont un peu plus élevés.

Ces liens entre coûts et résultats sont encore exploratoires et devront être confirmés sur des données plus fiables et sur un champ élargi.

Sommaire

  1. Regrouper les CFA selon leurs résultats

  2. Les résultats des CFA dépendent de leurs caractéristiques et des formations préparées

  3. Les « bons » CFA sont associés à des charges moyennes plus élevées

  4. Une analyse à affiner