L'essentiel
CCN1
2717 - Entreprises techniques au service de la création et de l’évènement
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 5
Code(s) NSF
323 : Techniques de l'image et du son, métiers connexes du spectacle
Formacode(s)
46284 : Restauration document audiovisuel
Date d’échéance
de l’enregistrement
19-04-2023
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
ASSOCIATION CPNEF AV | 48312186900026 | Association de gestion CPNEF AV | http://www.cpnef-av.fr |
CPNEF de l'audiovisuel | - | - | - |
Objectifs et contexte de la certification :
Les métiers liés à la restauration des images et des sons existent depuis longtemps. Il s’agit de retrouver une image ou un son dans son état original, après des traitements multiples.
Parce que les supports audiovisuels connaissent sans cesse des évolutions techniques et technologiques, l’activité de restauration devient inhérente à la préservation du patrimoine audiovisuel. Ainsi, sous l’impulsion du numérique, les processus de restauration ont évolué : remettre en état le support physique, effectuer le passage de l’œuvre sur un support numérique, puis le nettoyer et traiter le son ou l’image au moyen de logiciels. Le métier de restaurateur image et son devient numérique et les compétences évoluent, nécessitant le besoin de formation.
Les premières restaurations au CNC datent des années 1970, la sauvegarde et la diffusion du patrimoine étant une de ses missions essentielles. De 1991 à 2006, le CNC pilote et finance le plan nitrate qui a permis de restaurer pas loin de 13 000 films nitrate. En 2012, il lance un plan de numérisation et de restauration du patrimoine cinématographique en accordant une aide financière pouvant aller jusqu’à 90% des frais occasionnés par la numérisation et la restauration de l’œuvre. Ainsi, de 2012 à 2019, le CNC a financé la numérisation et la restauration de 1200 films dans le cadre d’une enveloppe exceptionnelle de 68 M€. L’Institut National de l’Audiovisuel (INA), créé en 1975, restaurent les archives radio et s’occupent de la vidéo depuis 1990. Plus de 500 heures sont restaurées chaque année grâce aux logiciels développés en interne en lien avec les équipes de chercheurs.
Le contexte politique et économique est donc toujours favorable à la restauration, confirmant un besoin régulier de professionnels formés. Les commandes par les ayants droits des films et programmes audiovisuel se développent d’ailleurs au même rythme que le goût du public pour les films de patrimoine.
En effet, de plus en plus de festivals mettent en lumière le travail de restauration.
Ainsi, si la restauration reste un métier de niche, exercé par un nombre restreint de professionnels, c’est un métier dont l’avenir est renforcé par un contexte technique et technologique évolutif, une volonté politique de préservation et diffusion du patrimoine cinématographique et le développement du goût du public pour les œuvres de patrimoine.
Activités visées :
Restaurateur numérique image
Ce métier s’applique à la restauration de films et de vidéos, ayant subi une détérioration avec le temps ou suite à des mauvaises manipulations, qui peuvent être des éléments très anciens comme récents.
Le restaurateur numérique assure la retouche d’images animées au moyen de logiciels spécialisés comprenant la « palette graphique ». Selon les organisations spécifiques de travail dans les différentes entreprises, il peut ou non être amené à prendre en charge la responsabilité globale d’un projet de restauration. Le travail du restaurateur numérique image se décompose en cinq grandes activités : le diagnostic de restauration, la numérisation du film à restaurer, la restauration automatique du film, la restauration manuelle du film et enfin la livraison du film restauré.
Restaurateur numérique son
Le technicien de restauration son (restauration son à l’image ou son seul) assure les prestations de restauration sonore (nettoyage du son de tous les bruits parasites) dans le respect des règles des procédures établies dans l'entreprise.
Le travail du restaurateur son sur image et son seul se décompose en en cinq grandes activités : le diagnostic de restauration, la numérisation du son à restaurer, la restauration automatique, la restauration manuelle et enfin la livraison du son sur image ou du son seul.
Compétences attestées :
Pour l'option "Restaurateur numérique image"
CT1 : Mettre en œuvre une veille technologique sur les innovations, les outils et techniques de restauration et leur mise à jour pour s'adapter aux évolutions technologiques et techniques du métier.
C1.1 : Analyser le cahier des charges du commanditaire pour identifier ses attentes et besoins de restauration numérique d'un film.
C1.2 : A partir du dossier descriptif (papier ou sous format de fichier voire de data associées), intégrer les informations données sur le film pour anticiper le résultat de l'opération de numérisation.
C1.3 : Mener des recherches documentaires complémentaires pour rassembler l’ensemble du matériel d’origine (dossier de production, journal de tournage, script annoté, contexte historique, équipements utilisés …) et ainsi retenir les éléments qui permettront la meilleure restauration.
C1.4 : Planifier le processus de restauration du film en fonction du cahier des charges du commanditaire, des caractéristiques techniques du film, des défauts à corriger, des principes déontologiques en usage, du temps et du budget imparti pour optimiser la charge de travail et respecter les délais impartis.
CT2 : Réaliser un reporting régulier auprès du commanditaire sur son activité, via le moyen et selon la fréquence déterminés avec le commanditaire, pour faire état de son avancement, anticiper les éventuelles difficultés ou retards de livraison et s'assurer que le travail effectué correspond à la commande au fur et à mesure de sa réalisation.
C2.1 : Paramétrer l'outil de numérisation du film en identifiant les caractéristiques du fichier numérique contenant l'image (résolution, format film, nature des images, extension, nature du support) afin de garantir un processus de numérisation du film optimal.
C2.2 : Contrôler la qualité de la numérisation en menant une vérification visuelle du scan (artefacts, netteté, point, instabilité, poil de scan, poussière fixe, etc …) et en lisant l'histogramme* de scan pour vérifier qu'aucune information contenue dans l'image ne soit perdue et garantir l'intégrité du film ainsi numérisé.
C3.1 : Stabiliser l'image en fonction du degré de stabilisation* demandé dans le cahier des charges afin de garantir l'effectivité des procédés automatiques de filtrage de l'image.
C3.2 : Paramétrer les logiciels de filtrage en fonction de l'identification des défauts à traiter et de leur origine afin de traiter l'image.
C3.3 : Contrôler les résultats de la restauration automatique en visualisant l'image avant et après filtrage pour s'assurer de la conformité du paramétrage du logiciel de restauration automatique.
C4. 1 : Identifier les défauts restants après filtrage pour sélectionner les techniques et outils adaptés à la correction de l'image. Les défauts restants après filtrage peuvent être des ondulations, déformations, abrasions, tâches, éclats, poussières, décadrages, cassures, poinçons, images manquantes, stabilisations complexes, pompage complexe, etc.
C4.2 : Evaluer la gravité d'un défaut restant après filtrage afin d'estimer la difficulté de son traitement et le temps nécessaire.
C4.3 : Opérer image par image les corrections les plus efficaces et respectueuses de l'image possible à l'aide d'une palette graphique en respectant les délais impartis.
C5.1 : Evaluer la qualité du travail de restauration du film pour garantir le respect de l'œuvre originale et du cahier des charges de la restauration.
C5.2 : Positionner le flux d’images dans le workflow de son atelier en respectant les normes en vigueur dans l’entreprise afin de sécuriser le stockage du film restauré et permettre aux autres salariés de l’atelier de le retrouver aisément.
C5.3 : Présenter le film restauré au commanditaire en argumentant sur son travail pour démontrer son adéquation à la commande tout en tenant compte des caractéristiques du film et des règles déontologiques en vigueur.
Pour l’option "Restauration sonore d’un film"
CT1 : Mettre en œuvre une veille technologique sur les processus et les outils de restauration et leur mise à jour pour s'adapter aux évolutions technologiques et techniques du métier.
C1.1 : A partir des éléments sonores apportés par le client, identifier les différents supports physiques (bande optique, magnétique, enregistrement son, vinyles, etc.) afin de déterminer leur potentiel de numérisation.
C1.2 : Sélectionner le meilleur des supports en vue de la numérisation en analysant l'état de conservation des supports afin de garantir la qualité de la restauration sonore.
C1.3 : Sécuriser les supports en vérifiant les conditionnements, en en réalisant de nouveau si nécessaire et en les manipulant et stockant selon les précautions adaptées à leur nature afin de garantir l'utilisation des éléments sonores.
C1.4 : Estimer en temps et ressources techniques nécessaires (choix de l'appareil de lecture le plus adapté à la numérisation, place nécessaire sur l'espace de stockage,etc.) le processus de numérisation du support sonore choisi afin de préparer l'environnement de travail adapté à la réalisation de la restauration sonore.
C1.5 : Planifier le processus de restauration sonore du film en fonction du cahier des charges du commanditaire, des caractéristiques des éléments sonores apportés par le client et de leur état de conservation, des principes déontologiques en usage, du temps et du budget imparti pour optimiser la charge de travail et respecter les délais impartis.
CT2 : Réaliser un reporting régulier auprès du commanditaire sur son activité, via le moyen et selon la fréquence déterminés avec le commanditaire, pour faire état de son avancement, anticiper les éventuelles difficultés ou retards de livraison et s'assurer que le travail effectué correspond à la commande au fur et à mesure de sa réalisation.
C2.1 : Paramétrer le dispositif de numérisation en fonction des caractéristiques du support choisi pour garantir une numérisation optimale.
C2.2 : Contrôler la qualité de la numérisation pour garantir l'intégrité de l'élément sonore sélectionné.
C2.3 : Exporter le fichier numérique audio dans le dossier et l'espace numérique pertinent en identifiant le fichier conformément aux pratiques de l'entreprise (nom du fichier, meta données, etc.) afin de sécuriser son stockage et permettre à l'entreprise de l'identifier aisément.
C3.1 : Identifier à l'écoute les défauts (souffles, clics, craquements, détériorations spectrales, etc.) pour choisir l'outil logiciel à mobiliser en vue de la correction.
C3.2 : Paramétrer les logiciels de traitement sonore (débruiteur, décliqueur, filtre, etc.) sans induire d'artefacts pour corriger la bande son du fichier numérisé.
C4.1 : Identifier les défauts restants après filtrage automatique pour ajuster la mise en œuvre des corrections manuelles.
C4.2 : Corriger manuellement les défauts restants en effectuant un montage au moyen d'un logiciel.
C5.1 : Evaluer la qualité du travail de restauration sonore du film pour garantir le respect de l'œuvre originale et du cahier des charges de la restauration.
C5.2 : Présenter le film restauré au commanditaire en argumentant sur son travail pour démontrer son adéquation à la commande.
Modalités d'évaluation :
Étude de cas
Mises en situation professionnelle
RNCP35556BC01 - Diagnostic de restauration image d’un film (Option image)
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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CT1 : Mettre en œuvre une veille technologique sur les innovations, les outils et techniques de restauration et leur mise à jour pour s'adapter aux évolutions technologiques et techniques du métier. C1.1 : Analyser le cahier des charges du commanditaire pour identifier ses attentes et besoins de restauration numérique d'un film C1.2 : A partir du dossier descriptif (papier ou sous format de fichier voire de data associées), intégrer les informations données sur le film pour anticiper le résultat de l'opération de numérisation C1.3 : Mener des recherches documentaires complémentaires pour rassembler l’ensemble du matériel d’origine (dossier de production, journal de tournage, script annoté, contexte historique, équipements utilisés …) et ainsi retenir les éléments qui permettront la meilleure restauration C1.4 : Planifier le processus de restauration du film en fonction du cahier des charges du commanditaire, des caractéristiques techniques du film, des défauts à corriger, des principes déontologiques en usage, du temps et du budget imparti pour optimiser la charge de travail et respecter les délais impartis |
Etude de cas: -Proposition de restauration d’un document audiovisuel mettant en valeur le travail de veille : méthodologie, sources, résultats, l’analyse des besoins en restauration, et le rétroplanning d'activités Conditions de réalisation : - Un projet de restauration est proposé au candidat (document audiovisuel et son dossier descriptif, cahier des charges du commanditaire). Il a 30 minutes pour en prendre connaissance et proposer une planification de restauration. Il a accès à un ordinateur connecté à Internet et peut contacter des collègues. Il expose pendant 15 minutes cette planification argumentée. |
RNCP35556BC02 - Mise en œuvre de la restauration image d’un film (option image)
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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CT2 : Réaliser un reporting régulier auprès du commanditaire sur son activité, via le moyen et selon la fréquence déterminés avec le commanditaire, pour faire état de son avancement, anticiper les éventuelles difficultés ou retards de livraison et s'assurer que le travail effectué correspond à la commande au fur et à mesure de sa réalisation C2.1 : Paramétrer l'outil de numérisation du film en identifiant les caractéristiques du fichier numérique contenant l'image (résolution, format film, nature des images, extension, nature du support) afin de garantir un processus de numérisation du film optimal C2.2 : Contrôler la qualité de la numérisation en menant une vérification visuelle du scan (artefacts, netteté, point, instabilité, poil de scan, poussière fixe, etc …) et en lisant l'histogramme* de scan pour vérifier qu'aucune information contenue dans l'image ne soit perdue et garantir l'intégrité du film ainsi numérisé C3.1 : Stabiliser l'image en fonction du degré de stabilisation* demandé dans le cahier des charges afin de garantir l'effectivité des procédés automatiques de filtrage de l'image C3.2 : Paramétrer les logiciels de filtrage en fonction de l'identification des défauts à traiter et de leur origine afin de traiter l'image C3.3 : Contrôler les résultats de la restauration automatique en visualisant l'image avant et après filtrage pour s'assurer de la conformité du paramétrage du logiciel de restauration automatique C4. 1 : Identifier les défauts restants après filtrage pour sélectionner les techniques et outils adaptés à la correction de l'image. Les défauts restants après filtrage peuvent être des ondulations, déformations, abrasions, tâches, éclats, poussières, décadrages, cassures, poinçons, images manquantes, stabilisations complexes, pompage complexe, etc. C4.2 : Evaluer la gravité d'un défaut restant après filtrage afin d'estimer la difficulté de son traitement et le temps nécessaire C4.3 : Opérer image par image les corrections les plus efficaces et respectueuses de l'image possible à l'aide d'une palette graphique en respectant les délais impartis C5.1 : Evaluer la qualité du travail de restauration du film pour garantir le respect de l'œuvre originale et du cahier des charges de la restauration C5.2 : Positionner le flux d’images dans le workflow de son atelier en respectant les normes en vigueur dans l’entreprise afin de sécuriser le stockage du film restauré et permettre aux autres salariés de l’atelier de le retrouver aisément C5.3 : Présenter le film restauré au commanditaire en argumentant sur son travail pour démontrer son adéquation à la commande tout en tenant compte des caractéristiques du film et des règles déontologiques en vigueur |
Mises en situation professionnelle Livrables : - un document audiovisuel restauré aux moyens des outils et logiciels « automatiques » par le candidat et la présentation de son travail de restauration de la numérisation à la restauration automatique - un document audiovisuel restauré aux moyens des outils et logiciels manuels par le candidat et la présentation de son travail de restauration manuelle Bilan oral d’un processus de restauration |
RNCP35556BC03 - Diagnostic de restauration sonore d'un film (option son)
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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CT1 : Mettre en œuvre une veille technologique sur les processus et les outils de restauration et leur mise à jour pour s'adapter aux évolutions technologiques et techniques du métier. C1.1 : A partir des éléments sonores apportés par le client, identifier les différents supports physiques (bande optique, magnétique, enregistrement son, vinyles, etc.) afin de déterminer leur potentiel de numérisation C1.2 : Sélectionner le meilleur des supports en vue de la numérisation en analysant l'état de conservation des supports afin de garantir la qualité de la restauration sonore C1.3 : Sécuriser les supports en vérifiant les conditionnements, en en réalisant de nouveau si nécessaire et en les manipulant et stockant selon les précautions adaptées à leur nature afin de garantir l'utilisation des éléments sonores. C1.4 : Estimer en temps et ressources techniques nécessaires (choix de l'appareil de lecture le plus adapté à la numérisation, place nécessaire sur l'espace de stockage,etc.) le processus de numérisation du support sonore choisi afin de préparer l'environnement de travail adapté à la réalisation de la restauration sonore. C1.5 : Planifier le processus de restauration sonore du film en fonction du cahier des charges du commanditaire, des caractéristiques des éléments sonores apportés par le client et de leur état de conservation, des principes déontologiques en usage, du temps et du budget imparti pour optimiser la charge de travail et respecter les délais impartis |
Rapport d’expérience présentant une restauration d’un document sonore mettant en valeur le travail de veille : méthodologie, sources, résultats, l’analyse des besoins en restauration, et le rétroplanning d'activités Entretien exploratoire au cours du quel le jury par ses questions validera les compétences de l’activité 1 |
RNCP35556BC04 - Mise en œuvre de la restauration sonore d’un film (option son)
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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CT2 : Réaliser un reporting régulier auprès du commanditaire sur son activité, via le moyen et selon la fréquence déterminés avec le commanditaire, pour faire état de son avancement, anticiper les éventuelles difficultés ou retards de livraison et s'assurer que le travail effectué correspond à la commande au fur et à mesure de sa réalisation. C2.1 : Paramétrer le dispositif de numérisation en fonction des caractéristiques du support choisi pour garantir une numérisation optimale C2.2 : Contrôler la qualité de la numérisation pour garantir l'intégrité de l'élément sonore sélectionné C2.3 : Exporter le fichier numérique audio dans le dossier et l'espace numérique pertinent en identifiant le fichier conformément aux pratiques de l'entreprise (nom du fichier, meta données, etc.) afin de sécuriser son stockage et permettre à l'entreprise de l'identifier aisément C3.1 : Identifier à l'écoute les défauts (souffles, clics, craquements, détériorations spectrales, etc.) pour choisir l'outil logiciel à mobiliser en vue de la correction C3.2 : Paramétrer les logiciels de traitement sonore (débruiteur, décliqueur, filtre, etc.) sans induire d'artefacts pour corriger la bande son du fichier numérisé C4.1 : Identifier les défauts restants après filtrage automatique pour ajuster la mise en œuvre des corrections manuelles C4.2 : Corriger manuellement les défauts restants en effectuant un montage au moyen d'un logiciel C5.1 : Evaluer la qualité du travail de restauration sonore du film pour garantir le respect de l'œuvre originale et du cahier des charges de la restauration C5.2 : Présenter le film restauré au commanditaire en argumentant sur son travail pour démontrer son adéquation à la commande |
- Rapport d’expérience présentant un document sonore restauré aux moyens des outils et logiciels par le candidat et la présentation de son travail de restauration de la numérisation à la restauration automatique et manuelle ainsi qu’un bilan d’un processus de restauration - Entretien exploratoire au cours duquel le jury par ses questions validera les compétences |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
A partir de la grille d’acquisition des compétences et de son appréciation, le jury décide – si possible par consensus – de l’acquisition de chaque compétence.
Ensuite, le jury décide de l’attribution du CQP : le CQP Restaurateur numérique image est attribué si les blocs de compétences 1 et 2 sont validés.
Le CQP restaurateur numérique son est attribué si les blocs de compétences 3 et 4 sont validés.
La CPNEF de l’audiovisuel délivre un certificat aux titulaires du CQP et une attestation de blocs de compétences aux candidats qui auront validé un bloc de compétences seulement.
Conformément à la loi, les blocs de compétences sont validés définitivement.
Les blocs de compétences peuvent être utilisés dans le cadre de la VAE.
Secteurs d’activités :
Le restaurateur numérique exerce dans des entreprises relevant du code NAF 59.12 Z, à savoir les activités de post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision, telles que montage, conversion film/bande, post-synchronisation, sous-titrage, création de génériques, infographie, animations d'images et effets spéciaux, doublage, de même que le développement et le traitement de films cinématographiques Les entreprises concernées ont entre 10 et 200 salariés. Les restaurateurs numériques sont intégrés à des équipes dédiées de 4 à 10 personnes.
Type d'emplois accessibles :
Opérateur de restauration numérique
Technicien de restauration numérique
Restaurateur numérique image et son
Code(s) ROME :
- E1202 - Production en laboratoire cinématographique
- L1507 - Montage audiovisuel et post-production
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Le candidat doit être titulaire d'un diplôme ou d'une certification de niveau 4 et/ou avoir une expérience dans le secteur audio-visuel.
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X | - | - | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le jury est composé de 5 personnes : la responsable pédagogique de la formation représentant l’organisme de formation INA, un membre de la CPNEF de l’audiovisuel et 3 professionnels restaurateurs. |
- | |
En contrat de professionnalisation | X |
Le jury est composé de 5 personnes : la responsable pédagogique de la formation représentant l’organisme de formation INA, un membre de la CPNEF de l’audiovisuel et 3 professionnels restaurateurs. |
- | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X |
Le jury est composé de 5 personnes : la responsable pédagogique de la formation représentant l’organisme de formation INA, un membre de la CPNEF de l’audiovisuel et 3 professionnels restaurateurs. |
- |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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25/07/2015 |
Arrêté du 17 juillet 2015 publié au Journal Officiel du 25 juillet 2015 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour trois ans, sous l'intitulé "Certificat de qualification professionnelle Restaurateur/trice numérique option image et option son" avec effet au 25 juillet 2015, jusqu'au 25 juillet 2018. |
Date de décision | 19-04-2021 |
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Durée de l'enregistrement en années | 2 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 19-04-2023 |
Promotions (année d'obtention) pouvant bénéficier du niveau de qualification octroyé |
2020 2018 2016 2019 2017 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
---|---|---|---|---|---|
2019 | 5 | 0 | 20 | 20 | 20 |
2018 | 6 | 0 | 83 | 83 | 83 |
2017 | 7 | 0 | 57 | 57 | 57 |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
http://www.cpnef-av.fr/formations/cqp-restaurateur-numerique/
Liste des organismes préparant à la certification :
Certification(s) antérieure(s) :
Code de la fiche | Intitulé de la certification remplacée |
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RNCP23705 | CQP Restaurateur/trice numérique option image et option son |
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :