L'essentiel
CCN1
3109 - Métallurgie
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 4
Code(s) NSF
254s : Soudage, assemblage, pose, d ensembles métalliques et de chaudronnerie
Formacode(s)
23083 : Chaudronnerie
Date d’échéance
de l’enregistrement
29-09-2027
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
UNION INDUSTRIES METALLURGIQUES MINIERES | 78471719100018 | - | https://www.observatoire-metallurgie.fr/ |
Commission paritaire nationale de l'emploi de la métallurgie | - | - | - |
Objectifs et contexte de la certification :
Le technicien polyvalent en chaudronnerie intervient en atelier et/ou sur site d’intervention pour procéder à la fabrication, l’installation ou à la réhabilitation d’éléments de chaudronnerie (tôles, tubes, profilés) d’un ouvrage industriel ou structurel, tuyauterie, récipient de type cuve, silo, réservoir…, de différentes matières (acier, alu, inox…), dimensions et épaisseurs.
Après avoir pris connaissance des données contenues dans la documentation technique (plans, schémas, dessins, instructions, relevés techniques, ordre de fabrication…), le technicien polyvalent en chaudronnerie en déduit le mode opératoire et prépare ses opérations ou son intervention.
D’abord, il trace, découpe/débite et conforme (pliage, cintrage…) des pièces nécessaires à la fabrication, à l’installation ou à la réhabilitation demandée. Puis il les assemble (par soudage et serrage) en atelier ou sur site industriel. A l’issue des opérations ou de l’intervention, le travail réalisé est systématiquement contrôlé (conformité dimensionnelle, réglementaire, étanchéité, aspect…).
Activités visées :
- La fabrication d’un ensemble chaudronné en atelier
Cette activité a pour finalité de réaliser des sous-ensembles de chaudronnerie industriels (cuve, trémie, silo, réservoir, raccordement, cartérisation machines…) ou structurels (plateforme, garde-corps, support…) comprenant au moins une forme de surface composée, cylindre, cylindre oblique, prisme, cône et/ou pyramide/trémie.
Dans un premier temps, un mode opératoire décrivant une succession d’opérations de fabrication (découpe, conformation, assemblage) est réalisé à partir de la compréhension de la documentation technique. Cette phase de préparation prend en compte toutes les spécificités techniques des éléments (matière, taille, épaisseur…), toutes les opérations de calculs, de tracés et de développements (c’est-à-dire mettre à plat le volume d’un élément chaudronné), ainsi que la préparation de tous les moyens nécessaires (machines conventionnelles ou à commandes numériques, poste à souder…).
Dans un second temps, la préparation est assurée conformément au mode opératoire établi. Afin d’éviter les chutes et pertes de matière, l’imbrication des pièces est optimisée. Tous les moyens utilisés, qu’ils soient conventionnels ou numériques voire robotisés, sont réglés ou paramétrés (butées, origines…). Dans le cadre d’une machine à commande numérique, un logiciel de Fabrication Assisté par Ordinateur (FAO) peut être utilisé pour le transfert du programme vers la machine (en format en DXF, ISO…).
Une fois tous les éléments réalisés (découpés et conformés), l’assemblage peut être effectué par soudage (pointage ou petits cordons) et par serrage (vissage, boulonnage, rivetage) dans le respect des exigences SQCD (Sécurité, Qualité, Coût, Délai).
Dans un dernier temps, les opérations de contrôle visuel (aspect, soudures…) et prises de cote (relevés dimensionnels, géométriques…) sont réalisées (report de cote, d’axe, mesure d’angle…) et comparées aux données de référence (plan, normes…). Elles permettent de valider les exigences dimensionnelles, géométriques et fonctionnelles de l’ensemble chaudronné.
- Les opérations de réhabilitation ou d’installation de chaudronnerie sur site :
Cette activité a pour finalité d'intervenir sur un site industriel afin de procéder, soit à des opérations d’installation d’élément de chaudronnerie, soit à des opérations de maintenance/remplacement d’éléments chaudronnés.
Dans un premier temps, un mode opératoire d’intervention listant les opérations et l’ensemble des éléments nécessaires (pièces, outils, outillages, consommables…) est réalisé. L’ensemble des phases et sous-phases listées permet de présenter un mode opératoire synthétique et d’établir les éléments constitutifs du plan de prévention. Tous les éléments listés sont ensuite préparés.
Dans un deuxième temps, cette activité consiste à remplacer ou installer un sous-ensemble mécano-soudé sur site industriel. Dans le cadre d’une réhabilitation, une activité de démontage méthodique et d’évacuation est appliquée. Puis, l’amenage, le positionnement, le maintien et l’assemblage par soudage, vissage, boulonnage ou rivetage des éléments chaudronnés est assuré.
Ensuite, cette activité d’installation ou de réhabilitation est contrôlée. Les opérations de contrôle visuel (aspect, soudures…) et prises de cote (relevés dimensionnels, géométriques…) sont réalisées (report de cote, d’axe, mesure d’angle…) et comparées aux données de référence (plan, norme…). Elles permettent de valider les exigences fonctionnelles, dimensionnelles et géométriques de l’ensemble.
Dans un dernier temps, un « repli de chantier » est assuré. Cette activité consiste à déconsigner, débarrasser, nettoyer et ranger la zone d’intervention. Puis, à rendre compte aux interlocuteurs : site d’intervention et entreprise intervenante.
Compétences attestées :
1. Déterminer le mode opératoire et réaliser les développements :
- Cette compétence vise à :
- décrire les étapes de fabrication en enchainement d’opérations élémentaires chronologiques et cohérentes.
- à calculer les développements (mise à plat du volume d’un élément).
2. Tracer, découper et former les pièces d’éléments de chaudronnerie
- Cette compétence vise à :
- tracer et réaliser les développements sur l’élément.
- mettre en adéquation la préparation avec le mode opératoire établi précédemment.
- optimiser l’imbrication des pièces pour éviter les chutes de matières.
- Ce que la pièce mise en forme est conforme aux données de référence.
3. Assembler ou pré-assembler un sous-ensemble chaudronné en atelier
- Cette compétence vise à :
- assembler par soudage (pointage ou petits cordons) et serrage (vissage, boulonnage, rivetage) des éléments chaudronnés préalablement découpés et mis en forme.
- respecter les règles SQCD (Sécurité, Qualité, Coûts, Délais).
4. Auto-contrôler la conformité de la fabrication d'un ensemble chaudronné
- Cette compétence vise à :
- garantir la qualité et la conformité des différentes opérations d’assemblage : dimension, géométrie, aspect.
- repérer et traiter les non-conformités.
5. Préparer et déterminer la mode opératoire d’intervention à partir de relevés techniques
- Cette compétence vise à :
- définir un mode opératoire d’intervention optimal.
- proposer des solutions techniques d’intervention.
- préparer l’ensemble des éléments (pièces, outils, outillages et consommables, équipements de protection, démarches QSE, moyens de contrôle et de manutention).
6. Réhabiliter ou installer un sous-ensemble chaudronné sur site
- Cette compétence vise à :
- réhabiliter ou installer des éléments chaudronnés conformément aux attentes du client. L’élément remplacé ou installé s’intègre à l’ensemble mécano-soudé.
- prendre en compte tous les éléments de sécurité individuelle et collective, à les installer conformément aux règles QSE du site d’intervention.
- garantir l’intégrité de l’installation / réhabilitation et de l’environnement d’intervention.
7. Auto-contrôler la conformité de l'intervention de réhabilitation / installation de chaudronnerie
- Cette compétence vise à :
- garantir la conformité du sous-ensemble réhabilité ou installé (fonctionnalité, dimension, géométrie, norme du secteur…)
- renseigner et consigner les relevés d’information
- repérer et traiter les non-conformités.
8. Finaliser une intervention de réhabilitation / installation de chaudronnerie
- Cette compétence vise à :
- assurer le repli de chantier (déconsignation, application 5S…).
- formuler et communiquer les informations liées à l’intervention (client/fournisseur) oralement (réunion de fin de chantier…) et/ou par écrit (PV de réception…).
Modalités d'évaluation :
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :
A. Évaluation en situation professionnelle réelle : l’évaluation des compétences professionnelles s’effectue dans le cadre d’activités professionnelles réelles réalisées en entreprise ou en centre de formation habilité, ou tout autre lieu adapté. Celle-ci s’appuie sur :
1. une observation en situation de travail.
2. des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.
B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : le candidat transmet un rapport à l’UIMM territoriale centre de certification, dans les délais et conditions préalablement fixés, afin de montrer que les compétences professionnelles à évaluer selon cette modalité ont bien été mises en œuvre en entreprise à l’occasion d’un ou plusieurs projets ou activités. La présentation de ces projets ou activités devant une commission d’évaluation permettra au candidat de démontrer que les exigences du référentiel de certification sont satisfaites.
C. Et avis de l'entreprise : l’entreprise donne un avis au regard du référentiel d’activités.
RNCP36870BC01 - La fabrication d’un ensemble chaudronné en atelier
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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1. Déterminer le mode opératoire et réaliser les développements 2. Tracer, découper et former les pièces d’éléments de chaudronnerie 3. Assembler ou pré-assembler un sous-ensemble chaudronné en atelier 4. Auto-contrôler la conformité de la fabrication d'un ensemble chaudronné |
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : A. Évaluation en situation professionnelle réelle B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel C. Et avis de l'entreprise |
RNCP36870BC02 - Les opérations de réhabilitation ou d’installation de chaudronnerie sur site
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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1. Préparer et déterminer le mode opératoire d’intervention à partir de relevés techniques 2. Réhabiliter ou installer un sous-ensemble chaudronné sur site 3. Auto-contrôler la conformité de l'intervention de réhabilitation / installation de chaudronnerie 4. Finaliser une intervention de réhabilitation / installation de chaudronnerie |
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : A. Évaluation en situation professionnelle réelle B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel C. Et avis de l'entreprise |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
La certification professionnelle peut être obtenue par capitalisation des blocs de compétences. Le candidat a la possibilité de se présenter à de nouvelles actions d’évaluation sur la conservation du bénéfice des compétences professionnelles acquises et validées, pendant un délai de 5 ans à compter de la date de la décision du jury paritaire de délibération. La réinscription sera effectuée par l’intermédiaire d’une entreprise ou d’un organisme de formation habilité, ou directement par le candidat.
Secteurs d’activités :
Le technicien polyvalent en chaudronnerie est employé par une entreprise métallurgique (atelier de chaudronnerie équipé de moyens conventionnels et/ou numériques), généralement de petite ou moyenne taille, intervenant en tant que sous-traitant sur sites industriels (secteur métallurgique, agro-alimentaire, pharmaceutique, nucléaire…) lors des activités de maintenance, de réparation ou d’installation.
Type d'emplois accessibles :
- Chaudronnier
- Technicien en chaudronnerie
- Responsable chaudronnerie
- Chef d’atelier de chaudronnerie
Code(s) ROME :
- H2902 - Chaudronnerie - tôlerie
Références juridiques des règlementations d’activité :
En fonction de la zone d’activité ou d'intervention, le technicien polyvalent en chaudronnerie pourra être titulaire de différentes habilitations spécifiques délivrées par le site client, ces habilitations ne sont pas intégrées dans le CQP.
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X | - | - | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
30-09-2022 | |
En contrat de professionnalisation | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
30-09-2022 | |
Par candidature individuelle | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
30-09-2022 | |
Par expérience | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
30-09-2022 |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Date de décision | 29-09-2022 |
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Durée de l'enregistrement en années | 5 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 29-09-2027 |
Promotions (année d'obtention) pouvant bénéficier du niveau de qualification octroyé |
2020 2021 2019 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
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2020 | 19 | 0 | 80 | 73 | 50 |
2019 | 29 | 0 | 100 | 80 | 75 |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
https://www.observatoire-metallurgie.fr/certifications/produire-realiser/technicien-polyvalent-en-chaudronnerie
Liste des organismes préparant à la certification :
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :