L'essentiel
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 6
Code(s) NSF
326 : Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission
Formacode(s)
31006 : Sécurité informatique
Date d’échéance
de l’enregistrement
26-08-2027
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
MINISTERE DES ARMEES | 11009001600053 | - | - |
Objectifs et contexte de la certification :
Le besoin des armées
- La cybersécurité
La cybercriminalité qui constitue dans la sphère civile une menace bien réelle, représente aussi pour les forces armées une menace de plus en plus pressante.
La sécurisation des systèmes d’information des unités combattantes et non combattantes est aujourd’hui un enjeu stratégique majeur. Le cyberespace est devenu un terrain d’affrontement stratégique, un nouvel espace de combat dans lequel l’espionnage, l’appropriation de données confidentielles ou encore l’interruption de services des unités de peut altérer les capacités opérationnelles des forces armées.
La certification de Responsable en cybersécurité répond au besoin du ministère des armées de disposer de personnels qualifiés dans le domaine de la cybersécurité pour identifier les vulnérabilités des systèmes d’information et renforcer la cybersécurité, détecter les attaques cyber, alerter rapidement les utilisateurs et élaborer des parades, sensibiliser et former les utilisateurs au risque cyber.
Le besoin du secteur civil
Chaque jour des attaques informatiques menacent le fonctionnement des organisations qui doivent s’en protéger parfois pour survivre. La recrudescence des cyberattaques durant la crise sanitaire de 2020 a encore amplifié le phénomène.
Conscientes de ce nouveau danger, les entreprises cherchent à recruter. Or, les experts sont rares. Ce secteur nouveau et vaste souffre de pénurie.
Encore méconnus, les métiers liés à la cybersécurité sont très divers et couvrent un large champ d’activités et de compétences. Ils sont aujourd’hui structurés en 5 grandes familles :
- Pilote, organisation de la sécurité et gestion des risques
- Management de projets de sécurité et cycle de vie de la sécurité
- Maintien en condition opérationnelle de la sécurité
- Support et gestion des incidents de sécurité
- Conseil, audit et expertise en sécurité
La cybersécurité constitue à l’évidence une filière d’avenir.
Source : ANSSI - Panorama des métiers de la cybersécurité Edition 2020
Activités visées :
Le Responsable en cybersécurité conduit des actions défensives ou offensives dans le cyberespace pour soutenir l’action des forces armées et garantir la continuité et l’efficacité des opérations militaires. Il prépare les unités pour qu’elles soient en mesure d’intervenir en cas d’incident.
Le Responsable en cybersécurité audite les systèmes d’information militaires et met en place des tests d’intrusion pour détecter les éventuelles failles et renforcer la sécurité en profondeur. Il recherche, effectue une vielle et mène les investigations numériques qui vous permettent d’anticiper les risques.
Enfin, le Responsable en cybersécurité sensibilise et forme les utilisateurs à la reconnaissance de ces menaces et à la mise en œuvre des meilleures pratiques pour les éviter et les neutraliser.
Compétences attestées :
Le Responsable en cybersécurité est capable de :
1- Piloter la cyberprotection des systèmes et réseaux informatiques
- Appuyer le responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) ou le directeur des systèmes d'information (DSI)
- Contribuer à l’amélioration de la sécurité technique du système d’information
- Administrer la sécurité des systèmes et des éléments actifs réseau
2- Contrôler et auditer le niveau de cybersécurité d’un système d’information
- Évaluer le niveau de conformité d’un système d’information
- Éprouver le niveau de sécurité d’un système d’information
- Proposer un plan d’action à l’issue d’un audit
3- Superviser la cybersécurité des systèmes d’information
- Diriger l’action d’une équipe de techniciens au sein d’un centre de supervision
- Améliorer les dispositifs de détection
- Diriger les différentes phases de réponse sur incident dans le périmètre d’un centre de supervision
- Assurer la formation du personnel
4- Conduire une investigation numérique dans le domaine de la cybersécurité
- Mener des investigations en réponse sur incident
- Capitaliser le résultat des investigations
Modalités d'évaluation :
Par la voie de la formation :
- Epreuves écrites et orales ;
- Mises en situation professionnelles.
Par la voie de la VAE :
- Etude du livret 2 ;
- Entretien avec le jury.
RNCP37300BC01 - Piloter la cyberprotection des systèmes et réseaux informatiques
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
Appuyer le responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) ou le directeur des systèmes d'information (DSI) :
Contribuer à l’amélioration de la sécurité technique du système d’information :
Administrer la sécurité des systèmes et des éléments actifs réseau :
|
Par la voie de la formation : - Epreuves écrites et orales ; Par la voie de la VAE : - Etude du livret 2 ; visant à démontrer la capacité du candidat à assurer la gouvernance de la sécurité des systèmes et réseaux informatiques
|
RNCP37300BC02 - Contrôler et auditer le niveau de cybersécurité d’un système d’information
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
Évaluer le niveau de conformité d’un système d’information :
Éprouver le niveau de sécurité d’un système d’information :
Proposer un plan d’action à l’issue d’un audit :
|
Par la voie de la formation : - Epreuves écrites et orales ; Par la voie de la VAE : - Etude du livret 2 ; visant à démontrer la capacité du candidat à évaluer et identifier les non-conformités et les vulnérabilités d’un système d’information et de proposer un plan de remédiation. |
RNCP37300BC03 - Superviser la cybersécurité des systèmes d’information
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
Diriger l’action d’une équipe de techniciens au sein d’un centre de supervision :
Améliorer les dispositifs de détection :
Diriger les différentes phases de réponse sur incident dans le périmètre d’un centre de supervision :
Assurer la formation du personnel :
|
Par la voie de la formation : - Epreuves écrites et orales ; Par la voie de la VAE : - Etude du livret 2 ; visant à démontrer la capacité du candidat à superviser, détecter et proposer des solutions de résilience suite à incident cyber. |
RNCP37300BC04 - Conduire une investigation numérique dans le domaine de la cybersécurité
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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Mener des investigations en réponse sur incident :
Capitaliser le résultat des investigations :
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Par la voie de la formation : - Epreuves écrites et orales ; Par la voie de la VAE : - Etude du livret 2 ; visant à démontrer la capacité du candidat à caractériser une attaque et adapter sa stratégie de gestion de crise en fonction des retours d’expérience. |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
L'obtention de la certification professionnelle de Responsable en cybersécurité conditionnée par l'acquisition des quatre blocs de compétences qui la constituent.
Secteurs d’activités :
Le Responsable en cybersécurité exerce essentiellement ses fonctions dans des unités à terre, sur le territoire métropolitain, en outre-mer ou sur un théâtre d’opération extérieur.
Au gré de ses affectations, il peut être amené à travailler dans des centres d’expertises cyber ou au sein des états-majors propres à chaque armée. Dans ce dernier cas il travaillera le plus souvent au profit de la division SI de l’état-major où il est affecté.
En environnement interarmées, il est amené à travailler dans la majorité des cas au sein de la Direction Interarmées de Réseau d’Infrastructure et des Systèmes d’Information (DIRISI) au sein :
- Du Centre d’Analyse en Lutte Informatique Défensive
- Des Centres de supervision de sécurité régionaux ou nationaux
Type d'emplois accessibles :
Métier et fonctions accessibles au sein du ministère des armées
- Superviseur cyberdéfense
- Analyste cyberdéfense
- Formateur cybersécurité
- Administrateur cybersécurité
- Officier de systèmes d’information
- Expert SOC(Security Operation Center)
- Administrateur de sécurité
- Auditeur de systèmes d’information
- Contrôleur en cyberprotection
- Analyste en risque des systèmes d’information
- Rédacteur de dossier d’homologation
- Responsable du CSIRT (Computer Security Incident Response Team)
- Spécialiste en cybersécurité
Métier et fonctions accessibles dans le secteur civil
- Responsable de la cybersécurité et de la gestion de crise
- Analyste en cybersécurité
- Responsable du SOC (Security Operation Center)
- Analyste réponse aux incidents de sécurité
- Gestionnaire de crise de cybersécurité
- Analyste de la menace cybersécurité
- Responsable du CSIRT (Computer Security Incident Response Team)
- Spécialiste en cybersécurité
Code(s) ROME :
- M1801 - Administration de systèmes d''information
- M1810 - Production et exploitation de systèmes d''information
- M1805 - Études et développement informatique
- M1802 - Expertise et support en systèmes d''information
- M1807 - Exploitation de systèmes de communication et de commandement
Références juridiques des règlementations d’activité :
Sont impérativement exigées pour exercer l'emploi de Responsable en cybersécurité au sein du ministère des Armées :
- L’habilitation « Secret Défense »[1].
- L’obtention du statut militaire (sous réserve des conditions de recrutement en vigueur)
[1] Le niveau Secret défense (SD) est réservé aux informations ou supports protégés dont la divulgation est de nature à nuire gravement à la défense nationale.
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Pour l’armée de Terre :
L’admission au stage certifiant de « référent cybersécurité » nécessite de :
1- Détenir les certifications suivantes :
- La certification de Technicien veilleur de cybersécurité enregistrée au RNCP au niveau 5 référencée sous le numéro 36164 ;
- La formation de spécialité 2 « cybersécurité » (FS2 Cyber) ou la Qualification des Acquis Professionnels (QAP 2 CYS) ;
2- Justifier d’au moins 5 années d’expérience après le brevet militaire de 2ème degré à la suite de la FS2 sur un poste du domaine des systèmes d’information et communication (SIC) décrit en cybersécurité ;
3- Justifier d’un niveau en langue anglaise équivalent au niveau B1 du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) correspondant à un score TOEIC de 550 points ou au profil linguistique standardisé (PLS) 2222.
Pour la Marine nationale
Qu’il s’agisse de la voie alfa ou de la voie bravo (voir infra), l’accès au dispositif de certification nécessite de satisfaire les trois conditions suivantes :
1- Détenir l’une des certifications suivantes :
- le brevet supérieur « systèmes d’informations et de télécommunications » (BS SITEL). Cette certification est enregistrée au RNCP au niveau 5 sous l’intitulé Chef d’équipe d’exploitation et de maintenance des systèmes d’information et de télécommunications et référencée sous le numéro 35239,
- le brevet supérieur « systèmes numériques » (BS SYNUM),
- le brevet supérieur « réseaux et communications » (BS RECOM),
- avoir suivi et réussi la formation de spécialité de 1er niveau (FS1). Cette certification est enregistrée au RNCP au niveau 5 sous l’intitulé de Technicien veilleur de cybersécurité et référencée sous le numéro 36164,
- un brevet supérieur de toute spécialité et être sélectionné ou être titulaire du certificat d’analyste programmeur de système d’information (C CAPSI)
2- Justifier de 2 années d’expérience dans le domaine de la cybersécurité ;
3- Justifier d’un niveau en langue anglaise équivalent au niveau B1 du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) correspondant à un score TOEIC de 550 points ou au profil linguistique standardisé (PLS) de 2222.
[1] Brevet militaire de 2ème degré délivré à la suite de la FS2.
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pour l’armée de Terre :
Avoir suivi avec succès le stage « référent cybersécurité », point ultime du parcours professionnel pour attribuer la certification professionnelle de Responsable en cybersécurité de niveau 6.
Pour la Marine nationale
La certification de Responsable en cybersécurité est délivrée à l’issue d’un parcours professionnel repéré par l’attribution du brevet de maîtrise cybersécurité (BM Cyber) accessibles par deux voies : la voie alfa et la voie bravo.
1- Soit la validation totale d’une formation professionnelle (voie alfa),
- dispensée dans une école militaire de spécialité de la marine nationale,
- d’une durée de 10 mois, comprenant un stage d’application,
- sanctionnée par l’obtention du certificat supérieur d’analyste en cybersécurité (CSUP Cyber).
2- Soit la réussite à un examen (voie bravo)
Le niveau d’exigence de l’examen est identique à celui du certificat supérieur d’analyste en cybersécurité (CSUP Cyber) évoqué ci-dessus. Le niveau de compétence est évalué au travers :
- D’une composition écrite (4 heures) sur un thème en lien avec la cybersécurité
- De trois oraux portant sur la sécurité des réseaux, la sécurité des systèmes et la réglementation
- D’un oral devant un grand jury au cours duquel le candidat présente un projet Cyber préparé à l’avance sur le thème communiqué deux mois avant le début des épreuves.
- La réussite à cet examen conduit à l’attribution du brevet de maîtrise cybersécurité (BM Cyber) et à des perspectives d’emplois identiques à la voie alfa.
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X | - | - | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Pour l’armée de Terre : Le jury de certification (hors VAE) pourra comprendre jusqu’à cinq membres avec, si possible, une représentation équilibrée des hommes et des femmes : Composition du jury comprenant cinq membres : - le président ; - deux membres du « collège professionnels » si possible ; - deux membres du « collège formateurs ». Composition du jury comprenant trois membres : Le président ; - un représentant qualifié de la profession (non formateur, si possible) ; - un représentant qualifié de la profession (non formateur) ou un formateur. Des suppléants sont également désignés. Le président du jury de certification (hors VAE) est soit le commandant de l’école, soit le directeur de l’enseignement ou un officier supérieur cadre de l’enseignement. Le président et les membres du jury (ainsi que les suppléants) sont désignés par le commandant de l’organisme certificateur pour une période d’un an renouvelable. Les « professionnels » sont représentés par tout professionnel du secteur hors formateurs, hors organisme certificateur si possible. Le pourcentage de membres extérieurs à l’autorité délivrant la certification dont professionnels qualifiés est égal à 50 % au moins, dans la mesure du possible, hormis le président. Pour la Marine nationale Président du jury :
Membres du jury :
Le pourcentage de membres extérieurs à l’autorité délivrant la certification dont professionnels qualifiés est égal à zéro (0%)
|
- | |
En contrat de professionnalisation | X | - | - | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X |
Les membres du jury sont désignés par le commandant de l’organisme certificateur ou son représentant pour une période d’un an renouvelable. Des suppléants sont également désignés. Les membres du jury sont désignés avec le souci d'assurer une représentation équilibrée entre les femmes et les hommes, en fonction du « vivier » de la spécialité concernée.
Le nombre de membres extérieurs à l’autorité délivrant la certification est égal à deux, si possible. Le nombre de représentants qualifiés de la profession est de trois ou de deux, selon la qualité du président de jury. Le pourcentage de membres extérieurs à l’autorité délivrant la certification est égal à 40%. Le pourcentage de professionnels qualifiés est égal à 60% ou à 40%, selon la qualité du président de jury.
Le nombre de membres extérieurs à l’autorité délivrant la certification est égal, si possible :
|
- |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence au(x) texte(s) règlementaire(s) instaurant la certification :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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17/05/2020 |
Décret n° 2020-576 du 14 mai 2020 relatif à la certification professionnelle délivrée par le ministre des armées (NOR : ARMH2009520D) - Publié au JORF n° 0121 du 17 mai 2020. |
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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26/08/2022 |
Arrêté du 28 juillet 2022 créant des certifications professionnelles délivrées par le ministère des armées (NOR : ARMH2223971A) - Publié au JORF n° 0197 du 26 août 2022. |
Date de publication de la fiche | 06-02-2023 |
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Date de début des parcours certifiants | 26-08-2022 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 26-08-2027 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
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2021 | 5 | 0 | 100 | 100 | - |
2020 | 15 | 0 | 100 | 100 | - |
2019 | 15 | 0 | 100 | 100 | - |
Liste des organismes préparant à la certification :
Historique des changements de certificateurs :
Nom légal du certificateur | Siret du certificateur | Action | Date de la modification |
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MINISTERE DES ARMEES | 11009001600046 | Est retiré | 02-10-2023 |
MINISTERE DES ARMEES | 11009001600053 | Est ajouté | 02-10-2023 |
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :