L'essentiel

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 4

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Code(s) NSF

252r : Entretien et réparation des automobiles, cycles et motocycles, véhicules industriels, engins agricoles et de chantiers; Entretien, maintenance, réparation de moteurs thermiques et de machineries de navire

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Formacode(s)

23649 : Contrôle technique automobile

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

01-02-2028

Niveau 4

252r : Entretien et réparation des automobiles, cycles et motocycles, véhicules industriels, engins agricoles et de chantiers; Entretien, maintenance, réparation de moteurs thermiques et de machineries de navire

23649 : Contrôle technique automobile

01-02-2028

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
MINISTERE DU TRAVAIL DU PLEIN EMPLOI ET DE L' INSERTION 11000007200014 - -

Objectifs et contexte de la certification :

Le contrôleur technique de véhicules légers est un technicien agréé par l'Etat. Il est chargé, au sein d'un centre de contrôle technique agréé, du contrôle réglementaire des véhicules dont le poids est inférieur à 3,5 tonnes, conformément aux dispositions du code de la route et des textes pris en application. Sur un véhicule léger astreint au contrôle technique réglementaire, de poids total autorisé en charge (PTAC) inférieur à 3,5 tonnes, il réalise une des quatre prestations de contrôle suivantes :

  • un contrôle technique
  • un contrôle technique complémentaire
  • une contre-visite
  • une contre-visite complémentaire.

Activités visées :

Son travail consiste à examiner des points de contrôle définis, à évaluer et relever les défaillances constatables, afin de dresser un procès-verbal de contrôle.
Pour cela, il applique les dispositions relatives au contrôle technique des véhicules légers énoncées dans l'arrêté du 18 juin 1991 modifié relatif à la mise en place et l'organisation du contrôle technique des véhicules dont le poids n'excède pas 3,5 tonnes.
La liste des points de contrôle et des défaillances constatables est codifiée selon une nomenclature définie à l'annexe I de cet arrêté. L'inspection des points de contrôle est réalisée conformément aux instructions techniques définies par l'Organisme technique central (OTC) et approuvées par le ministre chargé des transports.
Le contrôleur technique participe au suivi d'exploitation du centre de contrôle qui l'emploie, tel que défini à l'annexe V de l'arrêté du 18 juin 1991 modifié. Pour cela, il met en œuvre des procédures de suivi et d'évaluation du système qualité en vigueur dans le centre de contrôle.
Le métier de contrôleur technique des véhicules légers est susceptible, dans son exercice, d'impliquer un contact direct avec des personnes (public ou clientèle) en situation de handicap, ce qui nécessite un savoir-faire et une posture de service adaptés.
Il peut être amené à entrer en relation avec des collègues en situation de handicap, avec qui il applique les consignes qui lui sont communiquées par son responsable.
Chez l'exploitant, le technicien peut être amené à communiquer avec une personne présentant un déficit de la communication lié à une situation de handicap ou à l'incompréhension de la langue française. Dans ce cas, il adapte son comportement par le recours à un intermédiaire.
L'emploi s'exerce au sein d'un centre de contrôle agréé par le préfet de département, sous l'autorité administrative d'un exploitant de centre de contrôle. Ces fonctions sont cumulables.
Le contrôleur technique inspecte tous types de véhicules légers astreints au contrôle technique, quelle que soit leur source d'énergie.
Il possède une parfaite connaissance des prescriptions réglementaires relatives aux contrôles à effectuer, maîtrise l'utilisation des matériels de contrôle spécifiques, exploite un logiciel de contrôle technique et applique les procédures du système qualité du centre de contrôle qui l'emploie.
L'emploi exige une application rigoureuse de la réglementation en vigueur et des règles de déontologie propres au métier de contrôleur. Le contrôleur technique engage sa responsabilité administrative, mais aussi individuelle et pénale en signant les procès-verbaux qu'il délivre.
Il est tenu d'actualiser ses pratiques en intégrant les évolutions réglementaires qui lui sont transmises par son employeur ou le réseau auquel il est rattaché, le cas échéant.
Les conditions de travail sont les suivantes :

  • l'environnement est souvent bruyant
  • l'atelier est ouvert et soumis à flux d'air
  • le travail s'effectue généralement seul, de jour et en horaire fixe, avec un risque de dépassement.

Compétences attestées :

1. Réaliser le contrôle technique des véhicules légers, conformément à la réglementation en vigueur

  • Mettre en œuvre les dispositions réglementaires en vigueur s'appliquant au contrôle technique des véhicules légers
  • Vérifier les exigences réglementaires de mise en œuvre et de maintenance des matériels de contrôle
  • Exploiter un logiciel de contrôle technique et ses processus de liaisons informatiques
  • Identifier les dispositions réglementaires liées à la réception et à l'immatriculation des véhicules légers
  • Réaliser les contrôles techniques des véhicules légers
  • Réaliser les contre-visites et les contrôles complémentaires des véhicules légers.
  • Accueillir un client, prendre en charge un véhicule, le restituer, commenter le procès-verbal
  • Appliquer les procédures du système qualité, exploiter les statistiques d'activité, les indicateurs et les compteurs d'exception

Modalités d'évaluation :

Mise en situation professionnelle : 01 h 40 min

Le jury vérifie en premier lieu que le candidat dispose d’un avis favorable d’habilitation électrique B2XL option contrôle technique. La mise en situation professionnelle comporte 2 phases :

Phase 1 (durée : 1 h 10 min)

En présence du jury, le candidat réalise le contrôle technique d’un véhicule léger à moteur thermique, depuis la réception jusqu’à la restitution du véhicule et la remise commentée du procès-verbal de contrôle :

  • Prise en charge du véhicule
  • Analyse des documents d'identification du véhicule
  • Identification du mode de réception et de la norme Euro du véhicule
  • Saisie des informations d'identification
  • Consultation des informations sur le véhicule dans la base de données techniques
  • Vérification des exigences de validité des matériels de contrôle
  • Réalisation du contrôle technique du véhicule selon les prescriptions en vigueur
  • Identification des défaillances présentes sur le véhicule, évaluation de leur niveau de gravité, saisie sur dispositif informatique portable
  • Transfert des mesures et des défaillances constatées à l'informatique centrale, vérification de cohérence des mesures
  • Edition et validation du procès-verbal de contrôle
  • Restitution du véhicule en commentant les défaillances relevées sur le procès-verbal de contrôle.

Phase 2 (durée : 30 min)

En présence du jury, le candidat réalise la contre-visite d'un véhicule électrique ou hybride, portant sur une défaillance de la partie électrique, relevée lors du contrôle initial. Il présente et commente le procès-verbal de contrôle au jury.

Questionnaire professionnel : 04 h 00 min

Le questionnaire professionnel comporte 260 questions, portant sur des points de règlementation et des procédures du système qualité non directement observables au cours de la mise en situation professionnelle.

Les thèmes, le nombre de questions posées par thème et les seuils de réussite sont fixés par le ministère en charge des Transports dans le référentiel de formation initiale de contrôleur technique de véhicules légers en vigueur et disponible sur le site de l'UTAC OTC.

Entretien final : 00 h 20 min

Y compris le temps d’échange avec le candidat sur le dossier professionnel.

Au travers de l'entretien final, le jury s'assure que le candidat dispose d'une représentation fidèle du métier de contrôleur technique, en termes de posture, vision globale du métier, rôle et responsabilité, déontologie du métier.

Durée totale de l’épreuve pour le candidat : 06 h 00 min

RNCP37320BC01 - Pas de structuration en bloc de compétences à ce jour au regard des textes en vigueur

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Pas de structuration en bloc de compétences à ce jour au regard des textes en vigueur

Pas de structuration en bloc de compétences à ce jour au regard des textes en vigueur

 

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

Le titre professionnel n'est pas structuré en bloc de compétences à ce jour au regard des textes en vigueur. La certification ne peut être délivrée partiellement..

 

Secteurs d’activités :

Par mesure réglementaire, l'emploi est limité aux seules entreprises inscrites sous le code NAF 7120A (Contrôle périodique de tous types de véhicules avec la délivrance d'un procès-verbal).

Type d'emplois accessibles :

  • Contrôleur technique de véhicules légers
  • contrôleur technique confirmé de véhicules légers
  • exploitant de centre de contrôle

Code(s) ROME :

  • I1604 - Mécanique automobile et entretien de véhicules

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le code de la route fixe les modalités de fonctionnement du système de contrôle des véhicules légers, et en particulier les conditions d'agrément des contrôleurs.
L'arrêté du 18 juin 1991 modifié relatif à la mise en place et à l'organisation du contrôle technique des véhicules dont le poids n'excède pas 3,5 tonnes, du ministère chargé des transports, règlemente l'emploi. Il définit notamment les fonctions, les modalités d'exécution et les prescriptions particulières s'appliquant aux activités du contrôleur technique de véhicules légers.
Pour être en droit d'exercer, le contrôleur technique doit être agréé par le préfet de département du lieu d'implantation du centre de contrôle auquel il est rattaché.
Pour être agréé, il doit satisfaire aux conditions de l'article R. 323-17 du code de la route, posséder une des qualifications requises à l'annexe IV de l'arrêté suscité et être rattaché à un centre de contrôle agréé.
Un contrôleur technique agréé ne peut exercer aucune activité dans la réparation ou le commerce automobile, que ce soit à titre indépendant ou en qualité de salarié.
Conformément aux dispositions de code du travail, une habilitation électrique, symbole B2XL option CT, est requise pour contrôler les véhicules électriques ou hybrides, en référence à la norme en vigueur.
Une formation complémentaire spécifique, théorique et pratique, est obligatoire pour contrôler les véhicules équipés d'un réservoir de carburant gazeux.
La surveillance administrative des installations de contrôle et des contrôleurs est assurée par les organismes agréés par l'état.
Les organismes de formation préparant et présentant les candidats à la qualification de contrôleur technique doivent être reconnus par les pouvoirs publics, selon les termes définis au paragraphe E, intitulé « Exigences relatives aux organismes de formation » de l'annexe IV de l'arrêté suscité.

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys Date de dernière modification
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X - -
En contrat d’apprentissage X

Le jury du titre est habilité par le représentant territorial compétent du ministère chargé de l'emploi. Il est composé de professionnels du métier concerné par le titre. (Art. R 338-6 du Code de l’Education)

-
Après un parcours de formation continue X

Le jury du titre est habilité par le représentant territorial compétent du ministère chargé de l'emploi. Il est composé de professionnels du métier concerné par le titre. (Art. R 338-6 du Code de l’Education)

-
En contrat de professionnalisation X

Le jury du titre est habilité par le représentant territorial compétent du ministère chargé de l'emploi. Il est composé de professionnels du métier concerné par le titre. (Art. R 338-6 du Code de l’Education)

-
Par candidature individuelle X - -
Par expérience X

Le jury du titre est habilité par le représentant territorial compétent du ministère chargé de l'emploi. Il est composé de professionnels du métier concerné par le titre. (Art. R 338-6 du Code de l’Education)

-
Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2020 241 0 85 81 88

Lien internet vers le descriptif de la certification :

Liste des organismes préparant à la certification :

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP34281 TP - Contrôleur technique de véhicules légers

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :