L'essentiel

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CCN1

3109 - Métallurgie

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 5

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Code(s) NSF

201 : Technologies de commandes des transformations industrielles

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Formacode(s)

24431 : Maintenance système automatisé

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

17-02-2026

3109 - Métallurgie

Niveau 5

201 : Technologies de commandes des transformations industrielles

24431 : Maintenance système automatisé

17-02-2026

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
UNION INDUSTRIES METALLURGIQUES MINIERES 78471719100018 - https://www.observatoire-metallurgie.fr/
Commission paritaire nationale de l'emploi de la métallurgie - - -

Objectifs et contexte de la certification :

Le Technicien en Automatisme et Interfaces Associées intervient sur des installations industrielles, automatisées pouvant être interfacées à d’autres systèmes communicants, notamment sur des lignes de production comportant plusieurs machines qui enchainent divers opérations automatisées ou robotisées, parfois avec un système de supervision.

Ces installations peuvent mettre en œuvre différentes technologies (électricité, hydraulique, pneumatique, robotique…) pilotées par un automate programmable industriel (API) et comporter différents périphériques d’automatismes (variateur, IHM [interface homme-machine], système de commande d’un robot …) connectés sur différents réseaux (internet, bus de terrain, WIFI…). Dans ce cadre, le technicien en automatisme peut être amené à travailler avec un informaticien ou administrateur de réseaux.

Le domaine de spécialité du technicien en automatisme est de faire communiquer ces différents systèmes entre eux en les interconnectant, en assurant la sécurité informatique, en programmant leur fonctionnement et en assurant la maintenance de l’ensemble.

En outre, le technicien en automatisme peut intervenir sur des installations neuves lors d’une mise en service pour en effectuer l’interfaçage et le réglage.

Il agira aussi dans le cadre d’interventions de maintenance ciblées sur l’automatisme et ses interfaces (ancienne et nouvelle génération) pour en assurer le dépannage ou la remise en état.

Il intervient également dans le cadre d’actions d’amélioration ciblées sur la partie commande constituée d’un automate programmable qui ordonne les tâches grâce à une application informatique et sur la partie relation, composée de pupitres ou d’écrans de supervision, qui permet le dialogue homme-machine et assure l’interconnexion de l’installation à différents réseaux de communication.

Il peut également agir sur la partie opérative qui regroupe l’ensemble des opérations techniques avec des actionneurs (moteurs, vérins…), des pré-actionneurs (contacteurs, distributeurs) et des capteurs.

Pour améliorer les performances de l’installation automatisée, le Technicien en Automatisme et Interfaces Associées peut être amené à intégrer des technologies innovantes (internet des objets IOT, cobotique, robot autonome...) sur les systèmes existants.

Il intervient directement, ou à distance, sur l’installation automatisée en utilisant des outils informatiques adaptés et en respectant les précautions à prendre dans le cadre de la cyber sécurité.

Activités visées :

  • L’exploitation et maintenance d’une installation automatisée

Cette activité consiste à réaliser une intervention de maintenance centrée sur un équipement automatisé défaillant, comportant différents périphériques (automate programmable, IHM, carte réseau, variateur, robot…)

Cette activité consiste tout d’abord à identifier les spécificités de l’installation automatisée pour en comprendre son fonctionnement. L’analyse du fonctionnement de l’installation automatisée se fait à l’aide de différents outils ou procédures (en fonction du type d’installation) comme l’observation visuelle de l’installation dans ses différents modes de fonctionnement (mode automatique, pas à pas, manuel...), analyse séquentielle, l’identification des dispositifs de sécurité, le décryptage des schémas électriques, pneumatiques, hydrauliques… Les informations concernant les objectifs de production (cadence, qualité…) sont également prises en compte. L’analyse de l’architecture matérielle et des réseaux de communication de l’installation permet de localiser les différents composants et leur implantation (armoires électriques, automates, pupitres IHM, périphériques déportés, …).

L’analyse de l’application informatique de l’installation automatisée en hors ligne permet d’en identifier la structure et les fonctions des différents blocs du programme. Elle est effectuée à partir du fichier programme, de la liste des variables (entrées-sorties, datas…), des commentaires, des codes mnémoniques, des schémas (pneumatiques, électriques, hydrauliques, …).

Le diagnostic est conduit méthodiquement en s’appuyant sur les symptômes constatés et les hypothèses formulées ou des tests réalisés permettent d’aboutir logiquement à la cause racine du dysfonctionnement. Il est réalisé en se connectant au périphérique de l’installation automatisée et en utilisant une console de programmation ou un ordinateur portable.  Les différentes fonctionnalités d’aide au diagnostic des logiciels de programmation (message d’erreur CPU, tables de visualisation, références croisées, animations graphiques et visualisation dynamique du programme, tables de forçage…), permettent de localiser les défauts et éventuellement d’identifier les composants à remplacer.

Le démontage et le remplacement du composant sont alors réalisés en respectant les préconisations du constructeur et/ou les procédures mises en place par l’entreprise (remontage hors tension, en tension, en « run », en « stop », équipement en redondance…).

Les essais permettent de vérifier le bon fonctionnement de l’installation automatisée et de sa montée en cadence.

La traçabilité des actions réalisées est assurée (historique machine, rapport GMAO…) et transmise au besoin aux personnes concernées (client, services méthode, production, maintenance…).

Cette activité consiste également à procéder au réglage de périphériques, de dispositifs ou d’instruments (sonde de niveau, capteur de distance, variateur, automate, robot…)

Les ajustements ou corrections sont alors réalisés méthodiquement selon les informations disponibles (documentation constructeur, valeurs standards, modes opératoires, mesure en temps réel…) et les exigences d’exploitation (cadence, temps de cycle, sécurité, qualité…) afin d’atteindre les performances souhaitées de l’installation automatisée.

L’exploitation et la maintenance d’une installation automatisée a pour finalité d’assurer le bon fonctionnement de l’installation suite à un dysfonctionnement ou à un réglage.

  • L’amélioration et optimisation d’une installation automatisée

Cette activité consiste à proposer une solution technique d’amélioration relative au système numérique de l’installation automatisée.

Une analyse préalable des données techniques (analyse des datas, historique d’intervention ou de panne, taux de pannes, rendement opérationnel, taux de rendement synthétique, dérives mesurées sur la qualité, relevés de paramètres techniques, risques de sécurité, …) permet de spécifier les modifications ou les adaptations nécessaires pour améliorer la fiabilité, la maintenabilité, l’impact environnemental et/ou la sécurité de l’installation automatisée.

Grâce à une veille technologique (objets connectés IOT, automate de sécurité, robot autonome, réseau de communication, RFID, vision industrielle, …) permettant de proposer plusieurs solutions techniques ; un comparatif détaillé permettant de critiquer, de commenter les points forts, la faisabilité, la rentabilité, les caractéristiques techniques, la maintenabilité, de chaque solution proposée.

Les solutions d’amélioration sont proposées aux utilisateurs (clients, services production, maintenance, méthodes…) et le choix de la solution est validé par le responsable hiérarchique ou le client.

Cette activité consiste également à réaliser les travaux nécessaires à  la solution d’amélioration, en lien avec une équipe de techniciens (électriciens, constructeurs, roboticiens…), à organiser et à planifier les travaux avec les différents services concernés (maintenance, méthodes, production…), à approvisionner le matériel en respectant les contraintes fixées (budget, délais…), à mettre à jour la documentation technique (schémas électriques, pneumatiques, hydrauliques…), à préparer les modifications de programme en hors ligne et à réaliser les tests et la mise au point pour valider l’amélioration avec les utilisateurs (clients, services production, maintenance, méthodes…).

L’amélioration et l’optimisation d’une installation automatisée a pour finalité d’améliorer l’installation automatisée sur au moins un indicateur (coûts, délais, sécurité, qualité, environnement...).

Compétences attestées :

  1. Identifier les spécifications techniques et fonctionnelles d’un système automatisé
  2. Décoder la structure de l’application informatique d’une installa-tion automatisée
  3. Diagnostiquer un dysfonctionnement sur une installation automatisée
  4. Effectuer le remplacement d’un élément d’automatisme
  5. Effectuer le réglage de variables ou de paramètres sur une installation automatisée
  6. Proposer une ou des solutions techniques d’amélioration relative au système numérique de l’installation automatisée.
  7. Réaliser une amélioration technique relative au système numérique de l’installation automatisée.

Modalités d'évaluation :

Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :  

A. Évaluation en situation professionnelle réelle : l’évaluation des compétences professionnelles s’effectue dans le cadre d’activités professionnelles réelles réalisées en entreprise ou en centre de formation habilité, ou tout autre lieu adapté. Celle-ci s’appuie sur : 

1. une observation en situation de travail.  

2. des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.  

B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : le candidat transmet un rapport à l’UIMM territoriale centre de certification, dans les délais et conditions préalablement fixés, afin de montrer que les compétences professionnelles à évaluer selon cette modalité ont bien été mises en œuvre en entreprise à l’occasion d’un ou plusieurs projets ou activités. La présentation de ces projets ou activités devant une commission d’évaluation permettra au candidat de démontrer que les exigences du référentiel de certification sont satisfaites.  

C. Et avis de l'entreprise : l’entreprise donne un avis au regard du référentiel d’activités.

RNCP37329BC01 - L’exploitation et maintenance d’une installation automatisée

Liste de compétences Modalités d'évaluation
  1. Identifier les spécifications techniques et fonctionnelles d’un système automatisé
  2. Décoder la structure de l’application informatique d’une installa-tion automatisée
  3. Diagnostiquer un dysfonctionnement sur une installation automatisée
  4. Effectuer le remplacement d’un élément d’automatisme
  5. Effectuer le réglage de variables ou de paramètres sur une installation automatisée

Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :

A. Évaluation en situation professionnelle réelle

B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel

C. Et avis de l'entreprise

RNCP37329BC02 - L’amélioration et optimisation d’une installation automatisée

Liste de compétences Modalités d'évaluation
  1. Proposer une ou des solutions techniques d’amélioration relative au système numérique de l’installation automatisée.
  2. Réaliser une amélioration technique relative au système numérique de l’installation automatisée.

Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :

A. Évaluation en situation professionnelle réelle

B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel

C. Et avis de l'entreprise

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

La certification professionnelle peut être obtenue par capitalisation  des blocs de compétences. Le candidat a la possibilité de se présenter à de nouvelles actions d’évaluation sur la conservation du bénéfice des compétences professionnelles acquises et validées, pendant un délai de 5 ans à compter de la date de la décision du jury paritaire de  délibération. La réinscription sera effectuée par l’intermédiaire d’une entreprise ou d’un organisme de formation habilité, ou directement par  le candidat.

Secteurs d’activités :

Les missions du Technicien en Automatisme et Interfaces Associées s'exercent au sein d'entreprises de domaines variés : aéronautique, automobile, électronique, métallurgie, mécanique, l’énergie, l’industrie technologique, alimentaire, chimie

Le Technicien en Automatisme et Interfaces Associées est généralement affecté au service Travaux neufs ou Maintenance ou directement au sein d’un service dédié à l’automatisation. Il intervient, sous la responsabilité de son chef de service, sur des équipements de production, de contrôles, de conditionnement, de magasinage et logistique...

Il peut exercer dans des entreprises où la production se déroule en continu ou semi continu, le travail peut donc être organisé en équipe postée.

Il peut également travailler pour des entreprises spécialisées dans la maintenance et la conception de systèmes automatisés, il intervient alors, à distance ou en se déplaçant, dans les ateliers des entreprises clientes.

Type d'emplois accessibles :

  • Technicien en automatisme
  • Automaticien

Code(s) ROME :

  • I1302 - Installation et maintenance d''automatismes

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X

Le jury paritaire de délibération est constitué :  

- D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.  

- D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés.  

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote.  

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.  

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation.

En contrat de professionnalisation X

Le jury paritaire de délibération est constitué :  

- D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.  

- D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés.  

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote.  

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.  

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation.

Par candidature individuelle X

Le jury paritaire de délibération est constitué :  

- D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.  

- D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés.  

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote.  

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.  

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation.

Par expérience X

Le jury paritaire de délibération est constitué :  

- D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.  

- D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés.  

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote.  

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.  

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation.

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2020 42 0 100 97 97
2019 29 0 100 88 70

Lien internet vers le descriptif de la certification :

https://www.observatoire-metallurgie.fr/certifications/installer-maintenir/technicien-en-automatisme-et-interfaces-associees-taia

Liste des organismes préparant à la certification :

Historique des changements de certificateurs :

Historique des changements de certificateurs
Nom légal du certificateur Siret du certificateur Action Date de la modification
Commission paritaire nationale de l'emploi de la métallurgie - Est ajouté 01-03-2023

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :