L'essentiel
CCN1
3109 - Métallurgie
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 4
Code(s) NSF
200 : Technologies industrielles fondamentales
251 : Mécanique générale et de précision, usinage
Formacode(s)
23059 : Emboutissage
Date d’échéance
de l’enregistrement
27-03-2029
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
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UNION INDUSTRIES METALLURGIQUES MINIERES | 78471719100018 | - | https://www.observatoire-metallurgie.fr/ |
Commission Paritaire Nationale de l'Emploi de la Métallurgie | - | - | https://www.observatoire-metallurgie.fr |
Objectifs et contexte de la certification :
Le metteur au point en emboutissage assure la conformité des pièces embouties conformément au cahier des charges dans le cadre des activités de démarrage d’un nouveau produit ou suite à un problème de conformité en production. Il doit garantir que le couple outil/machine ait les paramètres adéquats afin de stabiliser la conformité de la production.
L’emboutissage est un procédé de formage de pièce non développable qui nécessite une ou plusieurs presses. La matière (acier, aluminium ou alliage), conditionnée soit sous forme de bobine, soit sous forme de tôles préalablement découpées appelées « flans », est amenée dans la presse pour être emboutie (préformage) entre les deux parties d’un ou plusieurs outils de presse ; détourée (poinçonnage et limitation du contour de l’embouti) ; bordée ou cambrée (redressage, reprise des formes et poinçonnage de l’embouti) ; poinçonnée et coupée (découpage des zones de maintien et finalisation). Les presses peuvent contenir un ou plusieurs coulisseaux et exercent un effort de plusieurs centaines à plusieurs milliers de tonnes. Les outils permettant d’effectuer toutes ses opérations nécessitent un entretien et un réglage très précis. L’emboutissage peut se faire à froid, pratiqué à température ambiante, généralement pour la production en grande série ; ou l’emboutissage peut se faire à chaud, la tôle est alors portée à température selon les instructions.
Activités visées :
La mise au point en emboutissage
Il s’agit ici de mettre au point un outil après avoir diagnostiqué le défaut et avoir établi une gamme d’intervention.
L’activité consiste, d’abord, à identifier les causes des non-conformités afin de remettre en conformité l’outil d’emboutissage. Les causes de non-conformités peuvent être constatées sur l’outil de presse (casse, usure, grippage…), ou sur une pièce emboutie (fissure, picot, élongation, ondulation, grippage, manque…) ou encore sur la matière (conformité de la bobine ou des flans). A l’aide de la documentation technique, de la presse et/ou du produit embouti, comme les plans d’ensemble, de détails, nomenclature, vue éclatée… le metteur au point en emboutissage diagnostique l’origine du défaut et identifie les actions (réglages, réparations, retouches) à mener et leur localisation sur le process ou sur l’outil d’emboutissage.
L’activité consiste à formaliser toutes ces actions, appelées phases d’intervention, en les déclinant sous forme de « gamme ». Ainsi, toutes les opérations (usinage, rechargement par soudure, meulage, pierrage, polissage, portée au bleu, ajustement…) ; les changements mécaniques d’organes (capteur, bague, colonne…) ; les réglages (vitesse d’emboutissage, pression du coussin, champs magnétiques…) ; les outils, outillages et consommables ; les contrôles visuels et/ou dimensionnels ; les interlocuteurs concernés (internes ou externes) ; les temps alloués sont listés par écrit ou à l’aide d’un logiciel (tableur ou traitement de texte).
Enfin, l’outil d’emboutissage monté sur une presse (d’essai ou de production) est réglé, tous les paramètres sont définis et/ou optimisés, jusqu’à obtention d’une pièce emboutie conforme au cahier des charges et aux objectifs SQCDP (Sécurité, Qualité, Coût, Délais et Performance).
La garantie du process d’emboutissage
Il s’agit ici de garantir la qualité de la production en emboutissage.
D’abord en consignant les paramètres de réglages définis ou optimisés précédemment (hauteur outil fermé/HOF, vitesse d’emboutissage, pression du coussin, réglage des compensateurs ou des serre-flans…) dans le respect du système de sauvegarde mis en œuvre dans l’entreprise (fiche, tableur, logiciel, GMAO, programme).
Puis également, en suivant les opérations de maintenance (préventive et/ou curative) exécutées sur les différents outils d’emboutissage du parc de l’atelier. L’activité visée permet de garantir les qualités d’intervention (pouvant être exécutées par une tiers-personne), le temps d’intervention (incidence de l’immobilisation d’un outil sur le planning de production), et la traçabilité des opérations menées (date, changements effectués, nature des opérations…).
Afin de garantir le process d’emboutissage, l’activité consiste à analyser les informations relatives à l’emboutissage (issues des suivis de production ou des rapports d’intervention de maintenance par exemple) pour proposer des solutions d’amélioration. Ainsi les indicateurs de fiabilité, de qualité, de sécurité, de coûts (d’arrêts ou d’intervention) peuvent être améliorés.
Compétences attestées :
Diagnostiquer les non-conformités d’emboutissage
Définir et ordonnancer les différentes phases d’intervention en emboutissage
Mettre au point « sous presse » les outils d’emboutissage
Garantir les paramètres d’une presse à emboutir en production
Garantir le suivi et la conformité d’un parc d’outils de presse
Analyser les informations relatives à l’emboutissage et proposer des solutions d’amélioration
Modalités d'évaluation :
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :
A. Évaluation en situation professionnelle réelle : l’évaluation des compétences professionnelles s’effectue dans le cadre d’activités professionnelles réelles réalisées en entreprise ou en centre de formation habilité, ou tout autre lieu adapté. Celle-ci s’appuie sur :
1. une observation en situation de travail.
2. des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.
B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : le candidat transmet un rapport à l’UIMM territoriale centre de certification, dans les délais et conditions préalablement fixés, afin de montrer que les compétences professionnelles à évaluer selon cette modalité ont bien été mises en œuvre en entreprise à l’occasion d’un ou plusieurs projets ou activités. La présentation de ces projets ou activités devant une commission d’évaluation permettra au candidat de démontrer que les exigences du référentiel de certification sont satisfaites.
C. Et avis de l'entreprise : l’entreprise donne un avis au regard du référentiel d’activités.
RNCP38794BC01 - La mise au point en emboutissage
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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Diagnostiquer les non-conformités d’emboutissage Définir et ordonnancer les différentes phases d’intervention en emboutissage Mettre au point « sous presse » les outils d’emboutissage |
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : |
RNCP38794BC02 - La garantie du process d’emboutissage
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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Garantir les paramètres d’une presse à emboutir en production Garantir le suivi et la conformité d’un parc d’outils de presse Analyser les informations relatives à l’emboutissage et proposer des solutions d’amélioration |
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
La certification professionnelle peut être obtenue par capitalisation des blocs de compétences. Le candidat a la possibilité de se présenter à de nouvelles actions d’évaluation sur la conservation du bénéfice des compétences professionnelles acquises et validées, pendant un délai de 5 ans à compter de la date de la décision du jury paritaire de délibération. La réinscription sera effectuée par l’intermédiaire d’une entreprise ou d’un organisme de formation habilité, ou directement par le candidat.
Secteurs d’activités :
Le metteur au point en emboutissage exerce son activité au sein d’une industrie de production de pièces d’emboutissage, de réalisation ou de maintenance d’outillages de presses. Dans des secteurs tels que l’automobile (emboutissage des portes, capots…), l’aéronautique (éléments de structure…), le ménager (casseroles, art de la table…), l’électroménager (machine à laver…) ou encore le bâtiment (équerre, bride, agrafe…). Il intervient sur des outils d’emboutissage neufs ou modifiés pour déterminer ou assurer la mise au point.
Le metteur au point en emboutissage intervient dans le cadre d’activités de production, d’installation ou de maintenance où le respect de la sécurité est essentiel (port des équipements de protection, chandelle de sécurité, consignation, condamnation…).
Selon la taille des outils de presse, il peut conduire des moyens de levage et de manutention pouvant nécessiter l’obtention d’une autorisation interne ou d’une habilitation externe (permis, Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité (CACES) conditionné par une aptitude médicale à renouveler périodiquement…) ou d’une permission liée aux conditions de travail (prévention des risques, safty tag / badge de sécurité, cadenas…).
Type d'emplois accessibles :
Metteur au point
Metteur au point mécanique
Outilleur – Metteur au point presse
Technicien metteur au point presse
Ajusteur metteur au point
Code(s) ROME :
- H2912 - Réglage d''équipement de production industrielle
- H2901 - Ajustement et montage de fabrication
Références juridiques des règlementations d’activité :
La réglementation particulière pour exercer l'activité porte sur la conduite des moyens de levage et de manutention. Ainsi, selon la taille des outils de presse, conduire des moyens de levage et de manutention peut nécessiter l’obtention d’une autorisation interne ou d’une habilitation externe (permis, Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité (CACES) conditionné par une aptitude médicale à renouveler périodiquement...) ou d’une permission liée aux conditions de travail (prévention des risques, badge de sécurité, cadenas...).
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
L'accès à la formation se fait après un positionnement du candidat sur les compétences du référentiel ou en ayant validé une certification professionnelle de niveau à minima n-1 du cadre national des certifications professionnelles soit après une expérience professionnelle.
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X | - | - | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
29-03-2024 | |
En contrat de professionnalisation | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
29-03-2024 | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
29-03-2024 |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Date de décision | 27-03-2024 |
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Durée de l'enregistrement en années | 5 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 27-03-2029 |
Date de dernière délivrance possible de la certification | 27-03-2033 |
Promotions (année d'obtention) pouvant bénéficier du niveau de qualification octroyé |
2022 2023 2021 2018 2020 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
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2020 | 10 | 0 | 100 | 100 | - |
2018 | 8 | 0 | 100 | 100 | - |
Liste des organismes préparant à la certification :
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :