L'essentiel

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CCN1

3109 - Métallurgie

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 4

Icon NSF

Code(s) NSF

255r : Contrôle, essais, maintenance en électricité, électronique

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Formacode(s)

24340 : Maintenance électronique

24351 : Mesure électronique

24360 : Qualité électronique

24322 : Montage câblage électronique

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

28-03-2028

3109 - Métallurgie

Niveau 4

255r : Contrôle, essais, maintenance en électricité, électronique

24340 : Maintenance électronique

24351 : Mesure électronique

24360 : Qualité électronique

24322 : Montage câblage électronique

28-03-2028

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
UNION INDUSTRIES METALLURGIQUES MINIERES 78471719100018 - https://www.observatoire-metallurgie.fr/
Commission Paritaire Nationale de l'Emploi de la Métallurgie - - https://www.observatoire-metallurgie.fr

Objectifs et contexte de la certification :

L’électronique, comme toutes les techniques à forte valeur technologique, a subi de très fortes évolutions ces dernières années. Les qualifications professionnelles validant les compétences de ces métiers se devaient de prendre en compte l’ensemble de ces évolutions, conformément à l’étude menée en 2014 sur l’évolution des métiers de l’électronique par la branche professionnelle ainsi que diverses autres études de branches (Syntex…) confirment la nécessité de redéfinir les CQPM.

Les évolutions technologiques avaient impacté les modèles économiques, les métiers, les entreprises, et puis finalement les qualifications. La technologie, par sa miniaturisation très rapide, permettait d’intégrer des fonctions numériques très puissantes, à faible coût. Cette tendance de fond place de « l’intelligence » dans chaque système. Il est devenu plus facile de faire communiquer chaque composant, chaque carte, chaque équipement. Chacun de ces éléments communiquant avec des outils adaptés à son niveau, il est devenu également plus facile de les tester en production et de maitriser la dérive des composants. Les outils de production se sont adaptés. Quasiment toute la production était alors réalisée en automatique tant pour des raisons de coût de main d’œuvre que pour des raisons de qualité du travail, plus répétitif et plus minutieux. La vitesse de réalisation est aussi à l’avantage de l’automatisation pour la production. Sur une chaine de production automatisée, la dispersion des critères qualité est devenue plus faible et mieux maîtrisée. Les testeurs fortement informatisés permettent des tests paramétrés au produit fabriqué, et le suivi des critères peut être automatisé.

D’une manière générale les outils de fabrication et de tests ont vu leurs coûts augmenter avec leurs performances et leurs cadences. Cette augmentation des investissements dans l’outil de production a été à l’origine de bouleversements économiques avec fusions, rachats et disparition d’un bon nombre d’entreprises. Depuis quelques années cette tendance se stabilise et les métiers se pérennisent.

Le métier regroupant les tests, les essais et le dépannage a été impacté mais on a pu identifier des compétences communes à chacune des entreprises de fabrication ou de réparation.

Le technicien de test et d’essais est devenu plus autonome dans la mise en place des équipements sous test, dans la configuration de l’ensemble des équipements de contrôle, de pilotage et d’enregistrement des résultats. Le branchement des équipements de mesure, les règles de sécurité et de protection contre les ESD, la prise en compte de la CEM pour les configurations et les branchements des appareils font parties des compétences que le technicien doit maîtriser. Ces précisions ne sont généralement plus indiquées dans les procédures car elles sont considérées comme acquises. Les règles de sécurité électriques sont maîtrisées et dans certains cas le technicien devra avoir les habilitations conformes à la législation. Les documents étant majoritairement informatisés, l’utilisation de l’outil informatique est indispensable. 

Activités visées :

La réalisation de tests et d’essais en électronique : A partir d’un équipement ou d’une carte électronique carte électronique à tester et/ou essayer, cette activité consiste à configurer les appareils de tests (banc de tests) et d’essai en fonction des caractéristiques de l’équipement ou de la carte électronique et procéder à des tests et essais physique de l’équipement ou de la carte à l’aide des moyens (banc de tests, matériels de mesures de type oscilloscopes, multimètres… et selon une procédure en appliquant des règles et instructions (protocole de tests et d’essais) d’essais, de contrôles pour vérifier le fonctionnement ou dysfonctionnement d’un équipement ou carte électronique, en paramétrant les moyens de contrôle selon les spécifications techniques de l’équipement ou de la carte électronique et en procédant à des mesures et relevés de paramètres électroniques en les comparant à des valeurs de références afin d’identifier des dysfonctionnements ou confirmer le fonctionnement d’un équipement électronique conforme

Le dépannage ou la remise en condition opérationnelle d’un équipement électronique : A partir d’un équipement ou d’une carte électronique défaillante, cette activité consiste à diagnostiquer une panne ou défaillance par l’analyse des écarts constatés issus des tests et essais de la carte ou de l’équipement électronique pour confirmer le dysfonctionnent et identifier la cause et réparer une carte par reprise de connectiques ou échange de de cartes ou composants électroniques défectueux.et assurer la traçabilité de l’intervention (synthèse des relevés et défauts constatés, des diagnostics effectués, des réparations et échanges de composants ou cartes effectués, du temps passé, des résultats d’essais pour confirmer la remise en conditions opérationnelles…)

Compétences attestées :

Repérer les paramètres techniques d’une carte électronique ou d’un système électronique

Raccorder et régler les appareils de tests et d’essais en électronique au regard des mesures attendues

Réaliser des tests et essais en électronique et relevés

Diagnostiquer la cause d’une dérive ou d’un dysfonctionnement d’une carte électronique ou d’un système électronique

Réparer une carte ou équipement électronique

Modalités d'évaluation :

Evaluation en situation professionnelle réelle

Présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel

RNCP40405BC01 - Réalisation de tests et d’essais en électronique

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Repérer les paramètres techniques d’une carte électronique ou d’un système électronique

Raccorder et régler les appareils de tests et d’essais en électronique au regard des mesures attendues

Réaliser des tests et essais en électronique 

Evaluation en situation professionnelle réelle, en entreprise ou en centre de formation habilité, s'appuyant sur :

- une observation en situation de travail

- des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.

Présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : rapport transmis à l'UIMM territoriale et présenté devant une commission d'évaluation 

RNCP40405BC02 - Dépannage ou remise en condition opérationnelle d’une carte ou d’un système électronique

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Diagnostiquer la cause d’une dérive ou d’un dysfonctionnement d’une carte ou d’un système électronique

Réparer une carte ou un système électronique

Evaluation en situation professionnelle réelle, en entreprise ou en centre de formation habilité, s'appuyant sur :

- une observation en situation de travail

- des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.

Présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : rapport transmis à l'UIMM territoriale et présenté devant une commission d'évaluation 

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

La certification professionnelle peut être obtenue par capitalisation des blocs de compétences.

Secteurs d’activités :

Les activités liées au métier de Technicien en électronique (test, essais, dépannage) se situent sur les lieux de production ou dans les îlots de fabrication ou dans des secteurs dédiés à la réparation (SAV). Ces activités peuvent également s’effectuer dans les zones de contrôle d’entrée pour intégrer des produits fabriqués en sous-traitance ou pour valider les produits achetés mais également, en contrôle de sortie pour valider ou qualifier la production et pour remédier rapidement à d’éventuels écarts (physiques, fonctionnels, documentaires…). 

Le métier de Technicien en électronique (test, essais, dépannage) se retrouve également en sous-traitance ainsi que dans les missions d’intervention en réparation, ou SAV (Service Après-Vente).

Type d'emplois accessibles :

Technicien en électronique

Technicien de maintenance en électronique

Technicien d'essais en électronique

Electronicien de maintenance

Technicien de maintenance de cartes électroniques

Code(s) ROME :

  • I1305 - Installation et maintenance électronique

Références juridiques des règlementations d’activité :

En fonction de la zone d’activité ou d'intervention, le technicien en électronique (test, essais, dépannage) pourra être titulaire de différentes habilitations spécifiques délivrées par le site client, ces habilitations ne sont pas intégrées dans cette certification.

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

L'accès à la formation se fait après un positionnement du candidat sur les compétences du référentiel ou en ayant validé une certification professionnelle de niveau à minima 3 du cadre national des certifications professionnelles soit après une expérience professionnelle.

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys Date de dernière modification
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X - -
En contrat d’apprentissage X

Le jury paritaire de délibération est constitué :

  • D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.
  • D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. 

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. 

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés.

Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. 

Conformément à l’accord du 8 novembre 2019, le jury paritaire de délibération transmet au Groupe Technique paritaire « Certifications » l’ensemble des informations relatives au processus d’attribution comprenant sa composition, sa délibération, ainsi que tout document utile à son suivi. 

Cette transmission vise à permettre, au Groupe Technique Paritaire « Certifications », de s’assurer de la conformité du processus d’attribution au dispositif de certification de branche.

02-04-2025
Après un parcours de formation continue X

Le jury paritaire de délibération est constitué :

  • D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.
  • D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. 

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. 

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés.

Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. 

Conformément à l’accord du 8 novembre 2019, le jury paritaire de délibération transmet au Groupe Technique paritaire « Certifications » l’ensemble des informations relatives au processus d’attribution comprenant sa composition, sa délibération, ainsi que tout document utile à son suivi. 

Cette transmission vise à permettre, au Groupe Technique Paritaire « Certifications », de s’assurer de la conformité du processus d’attribution au dispositif de certification de branche.

-
En contrat de professionnalisation X

Le jury paritaire de délibération est constitué :

  • D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.
  • D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. 

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. 

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés.

Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. 

Conformément à l’accord du 8 novembre 2019, le jury paritaire de délibération transmet au Groupe Technique paritaire « Certifications » l’ensemble des informations relatives au processus d’attribution comprenant sa composition, sa délibération, ainsi que tout document utile à son suivi. 

Cette transmission vise à permettre, au Groupe Technique Paritaire « Certifications », de s’assurer de la conformité du processus d’attribution au dispositif de certification de branche.

-
Par candidature individuelle X - -
Par expérience X

Le jury paritaire de délibération est constitué :

  • D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie.
  • D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. 

En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. 

Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés.

Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury.

Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. 

Conformément à l’accord du 8 novembre 2019, le jury paritaire de délibération transmet au Groupe Technique paritaire « Certifications » l’ensemble des informations relatives au processus d’attribution comprenant sa composition, sa délibération, ainsi que tout document utile à son suivi. 

Cette transmission vise à permettre, au Groupe Technique Paritaire « Certifications », de s’assurer de la conformité du processus d’attribution au dispositif de certification de branche.

-
Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Liste des organismes préparant à la certification :

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :