L'essentiel
Code(s) NSF
320 : Spécialites plurivalentes de la communication et de l'information
Formacode(s)
15034 : Relation interpersonnelle
32037 : Gestion communication crise
42839 : Gestion situation difficile
Date d’échéance
de l’enregistrement
14-09-2025
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
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INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS | 78428073700015 | ICP | https://www.icp.fr |
Objectifs et contexte de la certification :
Dans des contextes internationaux et nationaux tendus, la protection civile non-armée devient un enjeu central dans de nombreuses situations (savoir observer et contrôler des rumeurs, accompagner et défendre des droits, faire de la médiation locale, faire de l’interposition et en connaître les limites, etc.) sont des compétences de plus en plus demandées. Elles restent pourtant mal identifiées et peu enseignées en France.
Le diplôme universitaire intervention civile de paix permet de comprendre les principes et méthodes de l’intervention civile, de savoir évaluer les contextes dans lesquels ce type de travail est pertinent, efficace et efficient (ou pas), enfin de pratiquer l’intervention. C’est une formation de spécialisation qui complète un cursus dans les domaines de l’humanitaire, du développement, en géopolitique et dans les études de défense.
Ce diplôme s'adresse à des professionnels (chargés de mission humanitaire, logisticiens, chargés de projet de développement, ...) au sein d'ONG actives dans les domaines des Droits humains, de l’humanitaire, du développement, de l’environnement, organisations internationales actives dans ces mêmes domaines (CICR, UNHCR, OIM ) mais aussi à des agents de l’administration publique (services sociaux, hôpitaux, services pénitenciers, armée et police).
Ces professionnels sont souvent confrontés à des situations d’abus des droits humain dans le cadre ou en marge de leurs fonctions (notamment à l’international mais de façon croissante également sur le territoire national). Ils sont rarement formés aux outils juridiques, analytiques, communicationnels et physiques mobilisables dans ces situations pour protéger des personnes.
Cette certification doit leur permettre de compléter leur formation avec des compétences nouvelles en matière d’analyse et d’observation des conflits, de gestion de tensions et crise (techniques et procédures de sécurité) mais aussi postures personnelles (écoute active, communication non-violente, empathie, multi-partialité, etc.).
Ainsi formé, un chargé de projet de développement ou de mission humanitaire saura analyser l’impact conflictuel du changement induit par le projet proposé (par exemple la construction d’un puit, d’une route, un développement agricole ou industriel) et la violence humaine qui peut en découler. De même, un médiateur saura mieux anticiper et aborder les questions inter-culturelles, ou encore comprendre l’impact et le fonctionnement des rumeurs ; un travailleur social saura passer un barrage ou check-point (même en France). Cette formation permettra aussi à un agent d’accueil à l’hôpital de travailler ses postures physiques et de connaître ses limites en matière de violence et non-violence.
Compétences attestées :
1) Analyser juridiquement des situations de violation de droits (Droit International Humanitaire (DIH), Droits de l’Homme, Droit des réfugiés, droit local) de façon à déterminer les leviers d’action possibles et les niveaux d’intervention associés pour les présenter aux responsables de programmes afin que des décisions rapides et adaptées puissent être prises et que les violations décroissent ou cessent.
2) Pratiquer l’écoute active et la communication non-violente pour recueillir au jour le jour la parole des partenaires et acteurs locaux (armés et non-armés, institutionnels comme informels) dans l’objectif de cartographier les différents types de violence pour identifier les lieux, les moments et les types de patrouillage préventifs (accompagnement, patrouilles d’observation, circulations en navette) permettant de sécuriser l’espace public.
3) Établir des réseaux de communication multi-niveaux afin de maintenir une présence tierce stable, ouverte et proactive permettant d’ouvrir les espaces de dialogue et de formations aux outils de protection (« protection egg », confidentialité de l’information, etc.) et d’activer des réseaux d’alerte si nécessaire.
4) Sur demande, effectuer rapidement, efficacement (parfois en confidentialité) des médiations locales (navettes ou discussions) pour rétablir la communication entre acteurs locaux de conflit, afin de croiser et vérifier les informations dans l’objectif d’éviter la diffusion de rumeurs et, ainsi, de limiter les escalades de représailles, notamment lors de crises.
5) Rapporter les faits de façon concise et communiquer en respectant les règles organisationnelles (formats, deadlines, codes radio) et notamment celles de la confidentialité de façon à établir un suivi de zone documenté, utile et nécessaire pour les actions d’analyse et de plaidoyer de l’organisation d’envoi.
6) Comprendre et gérer le stress pour éviter les burn-out dans les équipes ou les repérer rapidement et évacuer, ceci afin de stabiliser les équipes, d’assurer la pérennité du suivi des actions, d’éviter le turnover, enfin de baisser les coûts de la mission.
7) Respecter et faire respecter les procédures de sécurité pour se protéger, protéger ses collègues et partenaires, afin d’éviter les accidents de sécurité sources de coûts importants et de perte de légitimité et de la mission.
Modalités d'évaluation :
1/ Courte simulation en mode ‘Fish bowl’ et évaluation personnelle dans le cadre d'un exercice collectif. Un scénario est joué devant un cercle d’étudiants. Ces derniers observent la scène et les étudiants qui interviennent en sachant que les facilitateurs peuvent leur demander d’intervenir à tout moment. Les facilitateurs observent les intervenants mais aussi les observateurs. Une séance de débriefing collectif permet de relire les interventions et de partager les observations. Un débriefing personnel peut également être nécessaire si des éléments sensibles de la personnalité des participants ont émergé.
2/ Cas d’étude de violation des droits humains Évaluation individuelle, écrite
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X |
Le jury est composé de 3 personnes : le responsable de la formation et deux professionnels représentants les partenaires de la formation |
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En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le jury est composé du responsable de la formation et de professionnels Le jury est composé de 3 personnes : le responsable de la formation et deux professionnels représentants les partenaires de la formation |
- | |
En contrat de professionnalisation | X | - | - | |
Par candidature individuelle | X |
Le jury est composé de 3 personnes : le responsable de la formation et deux professionnels représentants les partenaires de la formation |
- | |
Par expérience | X |
Le jury est composé de 3 personnes : le responsable de la formation et deux professionnels représentants les partenaires de la formation |
- |
Aucune correspondance
Date de décision | 14-09-2020 |
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Durée de l'enregistrement en années | 5 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 14-09-2025 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés par reconnaissance de l'expérience professionnelle |
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2019 | 37 | - |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
https://www.icp.fr/formations/formation-continue-apprentissage/nos-diplomes-et-certificats-en-temps-amenage/diplome-universitaire-intervention-civile-de-paix
Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :