France compétences publie une note rassemblant ses préconisations en matière d’évaluation des compétences professionnelles. Ce document est destiné aux organismes souhaitant déposer une demande d’enregistrement de certification professionnelle dans l’un de deux répertoires nationaux (RNCP et RS). Ce travail, validé par la Commission de la certification professionnelle de France compétences, permettra aux organismes de satisfaire aux critères d’enregistrement en matière d’évaluation et de les guider dans l’amélioration de leurs pratiques.
Le marché du travail français doit disposer de repères fiables en matière de maîtrise des compétences professionnelles. L’évaluation de ces compétences doit s’établir selon des exigences de qualité qui permettent aux acteurs économiques et sociaux et aux actifs de partager en confiance ces repères.
Pour contribuer à l’atteinte de cette exigence, la Commission de la certification professionnelle de France compétences traduit dans un document unique les préconisations associées à l’évaluation certificative.
Ces préconisations, fruit de l’analyse des demandes d’enregistrement aux répertoires nationaux depuis près de 3 ans, visent à :
- permettre aux organismes de satisfaire aux critères d’enregistrement en matière d’évaluation ;
- guider les organismes certificateurs dans l’amélioration de leurs pratiques d’évaluation.
Comme rappelé par ce document, l’évaluation s’appuie sur un référentiel qui décrit les modalités de l’évaluation. Ces modalités doivent provoquer des situations observables qui permettent à l’évaluateur d’apprécier la maîtrise de la mise en œuvre de la compétence professionnelle. Ces modalités doivent s’approcher le plus possible de situations de travail en cohérence avec le niveau attendu de maîtrise des compétences visées. Les critères d’évaluation associés doivent, eux, être suffisamment précis pour permettre l’harmonisation des pratiques d’évaluation.
La garantie qualité de l’évaluation ne se limite pas à son cadre théorique. Elle doit se traduire dans sa mise en œuvre opérationnelle : les règles doivent être formalisées, contextualisées aux enjeux et accompagnées d’actions de contrôle interne voire externe.